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Samedi : Proto-punk, Punk, Post-punk
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dimanche 6 décembre 2015

Jóhann Jóhannsson ~ End of Summer

Superbe.

Lien spoty

Néo-classique, 4 décembre 2015

22 commentaires:

  1. dis donc faut qu't'arrètes le Serpolex®, t'es rendu à dimanche et nous on est coincés à samedi matin...

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    1. J'ai arrêté le café... trop psychoactif pour moi. Je ne tourne plus qu'au Tulsi.

      Je prends un peu d'avance car je ne sais pas de quoi seront fait mes week-end. Et puis ma femme préfère (et moi aussi) que je lise sagement sur le canapé à côté d'elle plutôt que je passe mes soirées devant l'ordi. Essaye.
      Je pourrais planifier en sous-main sans que cela se voit, mais je trouve ça moins drôle.

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    2. J'essaye.
      Effectivement, c'est mieux.

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  2. Laisse tomber, je t'ai grillé jusqu'après les élections.
    Les soirées électorales m'ont toujours consterné, surtout quand elles sont aussi épouvantablement prévisibles que celle qui s'annonce.
    Lol.

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    1. J'ai aussi arrêté la télé depuis longtemps pour les mêmes raisons que le café. On sait pour qui on va voter (sans grandes convictions) A quoi bon se farcir le théâtre des marionnettes en plus? Voter suffit.

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  3. Oui. C'est vrai, tu as raison. Le passage à l'heure d'hiver permet de gagner un temps fou, question trollage.

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    1. Tu es le bienvenu ici en été comme en hiver.

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    2. A quel propos ai-je raison? Je m'y perds un peu avec tous ces blogs.

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  4. Si tu relis notre échange :
    "Voter suffit."
    est suivi de :
    "Oui. C'est vrai, tu as raison. "
    Ca va pas ?

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  5. Si si, si ça te va, ça me va comme disent les Bodhisattva, je m'étonnais moi-même de l'enchainement.

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  6. Le temps est une dimension parfois plus flexible qu'il n'y parait. C'est pas pour me vanter (tu commences à me connaitre sur ce plan) mais il m'arrive de m'y balader avec une certaine aisance, un coup en arrière, un coup en navrant. La preuve.
    Merci pour tes mots doux sur mes blurgs, ça fait plaisir d'y voir du monde.
    Ma seule crainte à ce stade militairement gardé, c'est que ça me donne des idées de nouveaux articles.
    L'inspiration, je l'ai longtemps cherchée, maintenant qu'elle est là, je le trouve un peu encombrante.

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  7. Souffrirais-tu de la même maladie que moi?
    psychasthénie, ça s'appelle. On a parfois de jolis moments d'inspiration. Hélas, souvent à vrai dire, ça ne fait rire que nous.
    L'avantage de cette maladie c'est qu'on peut la contrôler soi-même. L'inconvénient c'est qu'il faut avoir une vie bien réglée. Kant, l'a compris très vite et très tôt. Parmi les grands philosophes, il y a beaucoup de grands psychasthéniques. C'est Pierre Janet qui en parle le mieux.
    Vas-y mollo sur l'inspiration, c'est difficile de redescendre après.

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  8. Merci, vu que j'ai quand même un peu le feu au lac, dit-il d'un air faussement daéshtaché, je suis justement en train de lire un remarquable ouvrage sur la question, en particulier le concept de Bruit de Fond Existentiel, éclairant.
    http://www.amazon.fr/gp/product/1515292495?psc=1&redirect=true&ref_=oh_aui_detailpage_o01_s00
    J'en mettrai quelques pages choisies sur mon hyper-secret, si j'en retrouve l'adresse (je l'ai encore paumée pendant ma médite' de ce matin)
    Bizzes, même et surtout si entre hommes ça ne se fait pas.
    Thanks to care.

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  9. ahaha "Bruit de Fond Existentiel" Tu vas finir addict au harsh noise.
    Levinas également en parle dans de L'existence à l'existant.

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  10. harsch noise addict, lol : j'ai effectivement de fort beaux acouphènes depuis 6 mois.
    Après mes démêlés avec la vinasse, Levinas ?
    Et pourquoi pas Steve Jourdain, qui fumait trois paquets par jour ?
    http://www.cafe-eveil.org/archives/stephen-jourdain.html

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    1. A mon avis, les passages entre crochets viennent pervertir toute l'expérience. Quand on expérimente quelque chose d'inconnu jusqu'alors, on cherche à le rapprocher de choses déjà entendues et c'est là qu'on se plante.

      J'ai déjà eu ce type d'expérience de ressasser sans cesse toujours la même histoire jusqu'à ce que d'un coup je trouve la clef avec des états émotionnels extrêmement forts comme si d'un coup j'avais accès à La connaissance. Sur le coup, tu as vraiment l'impression d'être touché par la grâce. Et puis après tu rigoles en te disant que tu es vraiment le dernier des imbéciles. Je ne raconte jamais à personne ces aventures intérieures tellement j'en ai honte. Curieusement dans ces moments là, je sais ce que je dois faire comme prendre rendez-vous avec tel client et ce que je dois lui dire. C'est quand même pratique.

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    2. Du point de vue de la psychologie, ton Stephen Jourdain décompense.

      « L'être humain est par essence en quête perpétuelle de moments intensives à vivre, explique le Dr Samuel Lepastier, psychiatre, notre psychisme n'apprécie guère la continuité de l'existence, c'est-à-dire le monotone, mais nous ne sommes pas tous égaux pour affronter les ruptures avec notre environnement... »

      Voir les choses ainsi, ça tue un peu le mythe, je suis désolé.

      Heureusement, pour ma part, ça n'arrive pas souvent, même si c'est très agréable d'être touché par la grâce (ça chatouille un peu).

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  11. dis donc, je suis allé voir psychasthénie sur wikipédia, j'ai pas du tout ça, moi.
    "...comportement aboulique (difficulté à agir) associé à des idées obsédantes et des inhibitions...//...mentionne également des « sentiments d’incomplétude », des manies, ou des phobies. Mais « c’est précisément le problème de l’inadaptation de l’individu à la vie, au premier chef à la vie sociale, qui constitue le caractère le plus significatif, discriminant et central de la psychasthénie »

    J'ai eu ça plus jeune, ok. et j'irai voir chez janet, passque faut jamais dire janet.
    le concept "d'inspiration (qui) ne fait rire que nous, y'a un critère sûr : une bonne blague, c'est quand tu la racontes et que tout le monde se marre. Une mauvaise, c'est quand t'es le seul à rire.

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  12. Non non tu te trompes. Les vrais humoristes qui font rires les foules sont souvent eux aussi des psychasthéniques. Ton blasphémator est typique du délire psychasténique déjà parce que tu ne t'y identifie pas totalement et la polarisation des valeurs hautes et basses y sont inextricables. Georges Bataille est un grand blasphémator psychasthénique même si lui n'est pas très drôle. Par exemple :

    http://novaexpressmusique.blogspot.fr/2013/01/grand-jeu-5-repousse-poil-shampoo.html

    est typique d'un délire psychasthénique. J'ai beaucoup rigolé en écrivant mais en me relisant je ne trouve pas ça très drôle.

    Un comportement addictif témoigne d'une difficulté à agir. Les addictions nous détournent de ce que nous devons faire. Le simple fait que tu ais réussi à te sortir de tes dépendances montre que tu as aussi un contrôle de ta volonté.

    A mon avis c'est peut-être la seule maladie ou le malade se marre autant de sa maladie sous l’œil plus ou moins complice du docteur.

    Quand on a compris comment ça marche, on vit très bien mais il faut éviter l'alcool et tous les excitants ainsi que tout ce qui est susceptible de devenir une addiction.

    Je n'ai pas de souci dans ma vie sociale. Donc pour moi ce n'est pas un symptôme. Je ne me reconnais pas dans tous les symptômes.

    Ce que je trouve drôle c'est la maitrise que l'on peut avoir de ses délires. Par exemple, je viens de conclure définitivement chez Daniel.

    Si tu veux te passer des antidép définitivement et si ce que dit Janet te parle. Je te conseille la méthode Vittoz qui sera sur un psychasthénique mille fois plus efficace que toute psychanalyse à la noix.

    "Le malaise vient souvent du tiraillement entre les regrets d’hier et la peur du lendemain.

    Pour Vittoz il faut revenir à ici et maintenant."

    Je ne vois pas de différence entre le zen et la méthode Vittoz.

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  13. Le cas de Jésus est aussi un magnifique exemple de psychasthénie et de résilience.

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  14. Oh my God ! Quel beau cou fourré de l'instrumentalisation psychasthénique !
    Je crois que je vais reprendre ma gratte, parce que j'ai le canal carpien qui se bouche à force d'être au coude à coude avec l'autre.
    Histoire d'enregistrer définitivement "le disque idéal pour faire fuir vos amis en fin de soirée " cher à Télérama.
    Bonne continuation.

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