Lundi : Jazz
Mardi : Electro, IDM, Ambient,
Mercredi : Musique du monde et d'ailleurs.
Jeudi : Musiques expérimentales, Power electro, Harsh noise, drone, doom, dark ambient. country, death-industrial
Vendredi : Pop music
Samedi : Proto-punk, Punk, Post-punk
Dimanche : Musique classique, néo-classique et contemporaine.

jeudi 31 janvier 2013

Repousse poil - Shampoo Victims - Grand Popo Football Club

Peu de chercheurs ont réellement perçu la véritable raison du  pic de la natalité de l'année 2000. Selon l'insee :  En 2000 comme en 2001, plus de 800 000 enfants ont vu le jour : la France n’avait pas connu deux années de suite une natalité aussi élevée depuis 1969.  Les plus grands kabbalistes sont d'accord la dessus : les années érotiques n'arrivent que tous les 31 ans.

Contrairement à une idée reçu selon laquelle pour mener à bien une politique nataliste sérieuse il faudrait changer de millénaire plus souvent, l'idée de remettre la disco au gout du jour me semble une bien meilleure idée.

En effet, derrière "l’effet « millésime »" se cache, en fait, un événement majeur.  Il s'agit bien évidemment de la sortie du plus grand disque du plus grand groupe de tous les temps, vous l'avez deviné Le fameux Shampoo Victims du Grand Popo football club, chef d’œuvre, s'il en existe, de la disco réinventée en cette année 2000 par Nicolas Errèra et Ariel Wizman.

Il fallait au moins un premier prix en composition de l'École normale de musique de Paris et avoir passé de nombreuses heures en classe de musique acousmatique au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris  pour composer Yo Quiero Mas Dinero et afficher aussi clairement son ambition.

Il fallait également au minimum une maitrise de philosophie pour composer "La poesie, c'est fini" ou même "Get Yourself a Loukoum". Comment ne pas voir que si "chaque doigt a une attitude" c'est l' ego transcendantal Kantien dans son unité qui vole en éclat. De plus, ne règle-t-il pas une bonne fois son compte à Arthur Schopenhauer avec "Les Hommes c'est pas des mecs bien".

Non seulement ce disque est un véritable protest album contre l'usage abusif du shampoing, il est sorti l'année de la naissance de ma fille (happy birthdyear sweety), il possède plus de bulles sur sa pochette que Polnareff n'a de bouclettes, mais aussi il soigne la gueule de bois. A vrai dire, il soigne à peu près tout et il fait revenir votre femme même si vous n'avez pas envie qu'elle revienne. Le seul souci, ce sont les effets secondaires que je passerai sous silence, tous mes enfants n'étant pas encore couchés. Disons simplement que contre le saint esprit qui anime ce disque aucun moyen de contraception n'est efficace.


 Chacun des nombreux membres de ce duo a crée de nombreux "side project" comme Rouge Rouge alors que le Grand Popo est toujours en activité. Mieux qu'aucun Damart Thermolactyl, chauffage d'appoint au combustible explosif et radioactif ce disque vous tiendra incroyablement chaud pour la grande vague froide et humide annoncée. Le plus surprenant est encore qu'il vous fera repousser vos poils tel un pudding pour sorciers facétieux (JK Rowling a, d'ailleurs, déclarée s'être fortement inspiré du Grand Popo pour les personnages de Fred et George). 

Mesdames n'avez-vous jamais jalousé les grosses moustaches de Nietzsche ou mieux encore n'avez-vous jamais rêvé d'exhiber une magnifique barbe dans un cirque de manière à couper l'appétit de tous les lions de votre entourage comme Blandine le fit, la première "dirty protest" de l'histoire de l'humanité? Quoi?  Vous ne saviez pas pour Blandine? Ce ne sont pas seulement les poils... Même dans les tranchées on n'en aurait pas voulu... Il parait même que ce jour là dans l'arêne... quand il a fallu évacuer le publique, à côté Furiani c'était juste un bain de foule. Mesdames, Messieurs à la pilosité défaillantes, ce disque est fait pour vous. Plus jamais vous ne serez victime du shampoing.

En même temps méfiez-vous, il se dégage un érotisme torride, une formidable envie de danser, de vous ébattre dans tous les sens sur la piste de danse. "La nuit est là" est certainement le morceau le plus romantique et le plus sensuel de toute l'histoire de la musique. Ce disque est redoutable. Tous les Village People de la terre n'ont plus qu'à bien se tenir. Non seulement ce disque colle à tous les thèmes du grand jeux mais en plus il colle aux doigts. Ce disque explose tout.

Electro, Disco from Paris chez La grosse Boule, AZ, 2000


Lien Spoty




Pour les commentaires, vous pouvez vous lâcher. Exceptionnellement les anonymes et les robots sont les bienvenus [Robots welcome. English spoken. No animals.]...que l'on puisse danser nus tous ensemble.

mercredi 30 janvier 2013

Filmworks XXV City Of Slaughter/Schmatta/Beyond The Infinite - John Zorn

Il fallait bien que John Zorn s'invite pendant le grand jeu. C'est donc, non sans un plaisir immense, que l'on retrouve, entre autres, Rob Burger au piano.

Du piano solo, a priori je n'étais pas trop partant... pourtant il est fabuleux et les prochains Zorn s'annoncent grandioses.

Rob Burger: Piano
John Zorn: Piano
Omri Mor: Piano  


 
Je cite la petite jaquette noire : "Trois œuvres pour piano déclinent ce qui semble au jour d'aujourd'hui être le volume final de la série Filmworks. Musique d'une installation vidéo au Musée de la Culture Juive de Moscou (interprétée par OMRI MOR, révélation du 21e Festival de Jazz de Tel-Aviv en  2010), Beyond The Infinite, une composition interprétée par ROB BURGER, et ZORN lui même lancé sur quatre variations illustrant un documentaire de MARC LEVIN du nom de Schmatta."

Je ne connaissais pas Omri Mor et je viens de découvrir sa participation à un disque magnifique d'Amit Friedman Sextet absolument fabuleux. Omri Mor est un jeune israélien de 30 ans et il a déjà un CV impressionnant. Il n'est pas étonnant qu'il intègre la Zorn's family. Il devrait sortir un disque dans la série des "Book of Angels".

Les improvisations de Zorn au piano sont un cran plus difficiles d'écoute mais c'est ce qui fait le sel de ce disque... génial. Rob burger, en bonus, s'approprie un magnifique morceau de Goddess: Music for the Ancient of Days de Zorn.

Lien spoty vers Sunrise d'Amit Friedman Sextet

Musique contemporaine from New York, Tzadik, Archival Series, Filmworks Series,  Janvier 2013.



 

mardi 29 janvier 2013

L'échappée belle - City Of Stranger - Rob Burger

Le cahier des charges du thème du jour :
un projet solo d'un musicien d'un groupe toujours en activité.
Mon propre cahier des charges :
Que cela fasse partie de mes disques préférés.
De préférence Chez Tzadik
Que cela soit en référence à l'actualité la plus brulante (cf demain)






Rob Burger est l'un des membres fondateurs du Tin Hat trio. Il ne fait plus partie du Tin Hat trio. Tin Hat a sorti the rain is a handsome animal en 2012 qui est excellent même si je prèfére les albums avec R. Burger. Qui dit mieux?

Arrgh en copiant le nom des musiciens je m'aperçois que 
Carla Kihlstedt et Mark Orton (les deux autres membres du Tin Hat Trio) sont aussi de la partie... Seulement sur un seul morceau...  Allez soyez sympa dites moi que ce n'est pas grave. Au pire, je peux encore changer pour Lost Photograph qui est aussi bien mais moins original.


City Of Stranger fait partie de la série des Film Music soit l'équivalent des Filmworks de Zorn pour les autres musiciens du label.

Il serait bien tentant de reprendre mot pour mot la chronique de Pk sur Tzadikology mais ça ne serait pas du jeu. Disons juste que dans la série des films illustrés par R. Burger il ya "Diminished capacity" sortis en 2008, film d'auteur avec Matthew Broderick dans le rôle principal.

Pour décrire ce disque en deux mots je dirais qu'il s'agit de 31 petites séquences avec à chaque fois une ambiance différente. Ce qui surprend c'est l'inventivité des compositions, la richesse et la multiplicité des instruments utilisés et même temps un côté minimaliste... Less is more... En un mot: magique.

Robert Burger: Piano, Accordion, Keyboards, Guitars, Lap Steel, Banjo, Ukelele, Harmonica, Marimba, Vibraphone, Percussion, Jew's Harp, Zither, Field Organ, Treatments
Eyvind Kang: Viola
Carla Kihlstedt: Violin
Marc Ribot: Electric Guitar Solo
Kenny Wollesen: Bass Drum, Bug, Waterphone
Maxim Moston: Violin
Mark Orton: Guitar 


Musique de Chambre, blues, folk, néo-classique from New York, Tzadik, Série Film Music, Avril 2009

Comme il n'y a pas de lien pour City Of Stanger et aussi pour ne pas risquer une disqualification pour la raison invoquée plus haut j'ajoute Lost Photograph 


Rob Burger: Etc., Piano, Pump Organ, Accordion
Greg Cohen: Bass
Kenny Wollesen: Drums, Vibes, Percussion


Exotica and west coast lounge, Jewish style from New York, Tzadik, Série Radical Jewish Culture, Novembre 2002 


Lien Grooveshark

lundi 28 janvier 2013

Gore A Billy Boogie - Washington Dead Cats - Chronique électrique #1)

Les cassettes des Bérus, Souris déglingée et autres groupes punks tournaient beaucoup au collège sous les vestes harrington, bombers, perfectos et teddy. Dans un collège privé catholique il fallait que l’insoumission soit à la hauteur de la soumission exigée.

Pour moi, tout à commencé le jour où une charmante demoiselle m'a dit qu'elle avait du mal à trouver des disques de The Jam. Elle était rousse et s'habillait comme dans les années 60 aux états-unis. Je me rappellerai toujours des étoiles dans ses yeux (qui ont dû fatalement se reflétées dans les miens) le jour où je lui ai apportée une magnifique cassette TDK type II sur laquelle j'avais copié les deux vinyles que j'avais trouvé en un temps record à la bibliothèque. Elle était plus âgée que moi et ses amis, tous des "psychos", également. Les premières fêtes où je fut conviés furent aussi les plus délirantes. Il n'y a qu à Barcelone que, un peu plus tard, je trouverai l’équivalent en intensité.

Elles commençaient généralement le vendredi après les cours pour se terminer le dimanche.  Nous regardions des films d'horreurs blottis les uns contre les autres. J'ai visionné un nombre considérable de navets en buvant de la bière et en mangeant des chips et des pizzas maisons. Une fois la nuit tombée nous inventions toute sorte de jeux. Vous n'avez jamais joué à Pizza Attack ? Pour cela il vous faut les ingrédients d'une pizza... un grand nombre de sacs de farine, des œufs premier prix non bio de préférence, des poireaux ou tout ce qui peut faire office de fausses massues... Avec eux, c'était mardi gras tous les jours. Les jeux étaient nombreux et variés... Qui n'a pas escaladé la cathédrale d'Orléans sur les coups de 3h du matin?, Descendu en rappel le pont George V éclairé par la lumière de la pleine lune? Exploré les caves orléanaises à la recherche de tord-boyaux millésimés en passant par les égouts?  Je me rappelle évidemment des récréations photographiques avec toutes les petites vieilles que nous pouvions trouver, les jeux qui consistaient à ramener des objets insolites. Une amie m'avait ramené une chauve-souris en plastique que j'avais fini par coudre dans le dos de mon teddy vert . Nous n'avions pas peur du ridicule. Nous organisions régulièrement des concours de déguisement les plus pourris. Je me rappellerai toujours de la tête de ma mère le jour où je lui ai expliqué en toute naïveté pourquoi je lui avais emprunté son magnifique pantalon bleu turquoise. Nous passions notre temps à rigoler, à regarder avec la plus grand insouciance les chauves-souris voler au coucher mais aussi au  lever du jour, à faire des batailles sur les pelouses à se faire ingurgiter des pissenlits...

Évidemment après les films de série Z nous enlevions tous les meubles et nous dansions dansions dansions sur One Step Beyond, Should I Stay or should I Go, Brand new Cadillac, Nelly the Elephant des Toy Dolls et bien sûr les Meteors, Guana Batz, et les Washington Dead Cats...



Psychobilly from Paris chez Bondage records, 1988

Lien Grooveshark vers Gore A Billy Boogie

Lien Spoty vers In Heaven des Meteors
Lien Spoty vers Rough Edges des Guana Batz
Lien Spoty vers In a Sickness And  In Healh de Demented Are Go
Lien Spoty vers Do You Feel Restless des Restless

dimanche 27 janvier 2013

Hangover sound - Acoustic clubbing - Les négresses vertes

Depuis que j'ai des enfants, je sais ce que c'est des nuits courtes mais j'ai un peu oublié ce qu'est une "gueule de bois". En revanche, je me souviens bien des fêtes de mon adolescence qui duraient plusieurs jours de suite ou plutôt plusieurs nuits. Ils nous suffisaient, à l'époque, de dormir quelques heures dans la journée...

Cet Acoustic clubbing évoque à merveille, avec ses voix sous-mixées, sa trompette feutrée, le son des lendemains qui déchantent. C'est encore la fête, mais avec les plus intimes, ceux qui restent pour tout nettoyer, avant que les parents ne reviennent, avec toujours un gars pour jouer de la guitare quelque part et reprendre des chansons ultra connues qui nous hanteront toute notre existence.


Rock français, 2001


Lien Grooveshark

samedi 26 janvier 2013

The Pentangle

J'aurais aimé naître en 1968 pour pouvoir proposer ce disque au Grand Jeu. Un des rares disques de la petite collection de vinyles de mes parents qui soit une véritable perle. Vous connaissez ?

Folk Jazz from London, chez Sanctuary Records Group, 1968.

Lien Spoty

vendredi 25 janvier 2013

Happy Bithdyear - Music in twelve parts

Pour moi, 1974 est plutôt une année creuse dans ma discothèque. Il n'y a que The Heart of Saturday Night de Tom Waits que j'ai en CD et que j'ai vraiment beaucoup écouté. Cependant je préfère ses 4 chefs d’œuvre des années 80. En y regardant de plus près, il y a de très bons disques en 1974 (L. Reed, N. Young, R. Wyatt). Mon préféré : ce Music in twelve parts commencé en 1971 et terminé en 1974, chef d’œuvre absolu de la musique minimaliste (3h30 de bonheur).C'est d'ailleurs la dernière oeuvre qu'il accepte de qualifier de minimaliste. C'est répétitif mais c'est extraordinairement doux.

Musique contemporaine, minimaliste from New York chez Nonesuch, 1974.

Lien Grooveshark

jeudi 24 janvier 2013

Stolen Years - Anduin

Vous avez peut-être tous lu l'histoire 15 fois à propos de cet album... Jonathan Lee s'est fait cambrioler et a perdu tous ses fichiers de travail. Le plus surprenant c'est que cela s'entend d'une certaine manière : le retour à la case départ, l'angoisse de la feuille blanche... C'est sobre, beau...et le jeu de Jimmy Graphery au saxophone est fabuleux. S'il ne s'était pas fait cambrioler aurait-il produit un tel chef d’œuvre?

Electro Ambient from Richmond, Virginia, US chez smtg, 2012




Lien Spoty
Lien Spoty vers The Pavillon of Dreams d'Harold Budd (suggestion de A Closer Listen)


mercredi 23 janvier 2013

Bubbles cover - Stay Down - Two Lone Swordsmen

Les bulles ne sont pas seulement sur la pochette. Ce disque est naturellement remonté à la surface de ma mémoire. 

Si vous vous attendiez à quelque chose de léger, c'est encore raté. Il vous emmènera plutôt dans les profondeurs obscures et froides. Quel choc ce fut d'entendre cette musique en 1998. Certes, Warp existait déjà depuis 10 ans, et Portishead, Massive attack, Dj Cam, Autechre et Aphew Twin avaient déjà ouvert la voie. Aujourd'hui sur le label Cold Meat Industry on trouve des choses aussi effrayantes avec une qualité de son époustouflante. Neanmoins Stay Down, A virus with shoes et Tiny reminders sont pour moi des chefs d’œuvres indépassables.

Les premières secondes sont extraordinaires. Elles m'évoquent cette séquence dans Le Grand Bleu lorsque le père (du petit garçon qui est dans la barque) vêtu d'un lourd scaphandre sombre tragiquement dans les profondeurs et que l'on voit seulement les câbles filer vers le fond. Oui, je sais, on est mercredi le jour des enfants...

[Revenez dans quelques jours, il y aura encore des bulles sur la pochette (le 31/01) mais beaucoup plus légères -pour l'instant personne n'a fait ce second choix mystère- étrange!]

Andrew Weatherall et Keith Tenniswood

Electro, IDM, from quelque part en Angleterre chez Warp, 1998

Lien Spoty

mardi 22 janvier 2013

Adhere - Gabriel Saloman

Je suis tombé sur ce disque un peu par hasard. Après avoir écouté Below Sea Level de Simon Scott, J'ai fait une petite recherche sur le label Miasmah et je suis tombé sur ce disque. Je ne savais pas qui était Gabriel Saloman. J'ai été vraiment étonné en apprenant qu'il s'agissait de l'un des membres du duo Yellow Swans dont j'avais découvert l'existence quelques mois plus tôt en lisant une chronique sur Amazon. Cette chronique donnait envie et je ne résiste pas à la tentation d'en extraire une citation :

"Le mépris usuel et ricanant qui accompagne (j'en veux pour preuve les discussions musicales entre collègues auxquelles j'assiste) l'évocation de formes impopulaires de musique ne lasse pas de m'étonner. Comme si écouter 'ça' était réservé aux gens pas très normaux, pas vraiment sains d'esprit. Mettre ses oreilles au défi de formes différentes d'expression artistique serait donc tellement aberrant ? Les émissions de télé-réalité ont-elles tellement lavé les cerveaux qu'on ne puisse plus concevoir que des artistes composent de la musique dans les marges, volontairement bruyante ou sale ou heurtée, sans l'ambition de devenir des stars ? "Lien Amazon vers cette chronique. 


Ce qui est assez drôle, c'est que sur le site Heavy mental, la chronique concernant le même disque de Yellow Swans est tout autant sur la défensive :

"Toi qui ne supportes pas le drone, la musique expérimentale et planante – ou appelles tout cela comme tu veux – tu as très bien compris que derrière ce vocabulaire maniéré et le descriptif pompeux qui en découle se trouve à peu près tout ce que tu détestes dans cette musique chose invertébrée et ectoplasmique. Mais tu as tort. Profondément."
 


Personnellement, la musique a toujours été un plaisir plutôt solitaire et la question de la popularité de la musique que j'écoute est une question très secondaire. Je suis toujours étonné lorsque je rencontre des gens qui aiment la même musique que moi. 

Adhere est en fait la musique d'un spectacle de danse contemporaine. Il est possible de voir quelques images des répétitions ici. Je ne pensais pas qu'une telle musique pourrait être à ce point "dansante". 

Le mélange guitare noisy avec le piano presque néo-classique est fascinant.


Electro, expérimental, ambient from Vancouver chez Miasmah, 2012

Lien Spoty

lundi 21 janvier 2013

Protest album - Peaceful Protest - Sade Sade

Je suis vraiment désolé. Je me faisais une grande joie de participer au grand jeu et j'aurais tellement aimé commencer par un disque cool, convivial et consensuel. Un album qui vous aurait donné envie de revenir les prochains jours. D'entrée de jeu, c'est plutôt raté. Je proteste contre le choix du thème. 

Oh bien sûr, j'aurais pu choisir quelques disques de protest songs de Bob Dylan,  Clash ou d'autres groupes punks plus ou moins inoffensifs. Le problème, c'est que, quand on a un vrai coup de cœur, il est très difficile de revenir en arrière, un peu comme lorsque l'on a vu des films de Tarkovski ou de Haneke, il est difficile de passer à autre chose. De plus, à l'image de la pochette de ce Peaceful Protest, la vraie protestation ne peut pas être totalement indolore. En même temps, vous remarquerez que le personnage principal, malgré ses blessures, garde le sourire.

Je vous propose d'y aller progressivement. Je vous propose même une triple alternative: un premier album "Music for Prisons" qui ne dure que 4 minutes et 43 secondes, (si vous êtes encore là) l'album qui s'appelle Peaceful protest ou bien revenez demain pour un autre album du même auteur beaucoup plus agréable d'écoute publié sur le label Miasmah. C'est le même label que certains disques de Greg Haines, Kreng, Elegi, Deaf center... 

Un mot sur Gabriel Saloman, c'est un artiste Canadien qui est connu pour sa participation au duo Yellow Swans dont le dernier album s'intitule Going Places en 2010 chez Type (Lien spoty). L'autre côté de Yellow Swans c'est Pete Swanson qui a sorti Man with Potential en 2011 chez Type également (Lien Spoty)

 Music for Prisons - Gabriel Saloman


Le premier album qui ne dure que 4 minutes et 43 secondes s'intitule Music for Prisons. Il est librement téléchargeable en FLAC si vous le souhaitez. 

released 08 August 2012
GMS - field recordings, percussion, keyboard, mixer feedback 


Lien Bandcamp

Avec le sens critique caractéristique du magazine Telerama, un journaliste remarquait que dans une émission qui s'intitulait Chanter pour la tolérance, le mot "pour" était facultatif arguant que de toute façon ils n'allaient pas chanter contre. En revanche ici le "for" dans Music for Prisons est assez problématique. Il ne signifie pas la même chose que dans Music for airports. Il ne s'agit pas d'une musique d'ambiance à écouter dans une prison pour améliorer le sort des prisonniers ou pour les distraire. Il s'agit au contraire d'une musique qui s'écoute à l'extérieur en mettant suffisamment fort pour faire tomber les murs de toutes les prisons. Ce n'est donc pas un hasard s'il on trouve dans les tags Bandcamp : Anarchist & punk.

"The existence of prisons themselves are intolerable and the intention of this work is to be of use in further disruptions of the placid invisibility of these prisons within contemporary society."

 J'ai du mal à imaginer un monde sans prison dont la justice ne serait pas expéditive ou même une morale sans obligation ni sanction. De toute évidence, il est plus facile de chanter pour la tolérance. Vous remarquerez que les dernières secondes sont à la limite du supportable.

 Peaceful protest - Sade Sade (Gabriel Saloman)


Peaceful protest ne dure que 40 minutes et commence très doucement mais dès la deuxième piste le bruit devient difficilement supportable. L'acide semble l'emporter puis cela s'apaise un peu comme chez le dentiste lorsque celui-ci vous dit c'est bon vous pouvez vous rincer la bouche... Et puis ça repart doucement. A la fois lent et beau mais toujours avec un côté acide on se laisse porter par le bruit, la musique semble revenir mais de loin...

Lien Bandcamp


 



GMS - guitar, tapes, JP drummachine, mixer feedback & keyboards.

Electro, experimental, ambient, anarchist, electroacoustic, peace punk, sound art from Vancouver 2009



 

Les prochains jours seront plus "cool".

dimanche 20 janvier 2013

Popcorn from the grave - Keiki

Après Connesson, et avant le Grand Jeu, je voulais un truc bien trash, histoire de faire bonne mesure, j'ai hésité un instant avec M. Patate d'Ultra Vomit : du Grindcore pour les enfants de 4 à 8 ans. Mon fils qui à 8 ans est fan, mais moi pas trop.
Keiki, ça manque un peu de basses, mais c'est vraiment bien. Le morceau avec Eugène S. Robinson est fabuleux.

Satanic pop from Bruxelles, chez Cheapsatanism, septembre 2012

Lien Spoty
Lien Spoty vers No Fear de Baby Fire

samedi 19 janvier 2013

Musique de Chambre - Connesson

Très belle collection de disques, la collection Pierre Bergé. Ce "Musique de Chambre" est le plus intéressant d'une part parce que c'est de la musque de chambre (petite formation instrumentale), d'autre part parce qu'il s'agit d'un "jeune" compositeur (né en 1970) que je ne connaissais pas et enfin parce que cette musique est magnifique.

Musique contemporaine, Musique classique from France chez Les disques de Pierre, 2012.

Lien Spoty
Lien Arte Live web vers Les Salons de Musique : le Chiaroscuro Quartet invite Jérôme Pernoo

vendredi 18 janvier 2013

Merzbow vs Tamarin

Vous ne pouvez vous empêcher d'espérer que cette fois-ci vous arriverez enfin à pénétrer dans l'œuvre de Merzbow. Vous vous souvenez de vos premières tentatives. Vous avez exploré une partie infime de la discographie de Masami Akita. Vous avez essayé ceux qui sont encensés par les fans (Venereology, Merzbear, Frog+), puis, au hasard quelques disques de la merzbox et bien sûr quelques collaborations plus ou moins fructueuses de Jamie Saft à Sunn o))). Vous avez réussi à écouter plusieurs fois en entier 1930 sur le label Tzadik, ce que vous considérez comme un exploit mais vous gardez surtout en mémoire Untitled For Vasteras sur sphere (toujours chez Tzadik) comme l'expérience la plus réussis. Vous appuyez fébrilement sur le bouton play.

Le disque commence doucement presque au ralenti... puis les basses... De belles vagues de basses qui vous rappelle vaguement Loveless... mais cela vous semble lointain. Vous décidez d'augmenter le son en espérant que tous vos voisins sont partis. Vous avez la chance de pouvoir travailler chez vous sur votre ordinateur en vous installant comme d'habitude au milieu de vos 4 enceintes + caisson de basse. Puis le bruit monte doucement... Vous avez dépassé les quatre premières minutes mais vous vous demandez si vous allez tenir plus longtemps... vous vous demandez d'où viennent ces cloches lointaines... ça grésille mais ce n'est pas totalement désagréable... Votre travail répétitif sans être totalement rébarbatif vous laisse l'esprit libre... Vous montez dans un train qui part pour l'Italie, vous regrettez de n'avoir pas emporté de livre, vous vous souvenez alors de La modification et des raisons qui vous ont amenées à lire ce livre : un article sur le concept de modification chez Levinas et la thématique du voyage. vous comprenez enfin le lien intime que vous faites entre cette musique, le voyage et votre vie.

Arrivé à la deuxième plage Processed 1 vous avez déjà envie de descendre du train pour rentrer chez vous... vous comprenez immédiatement pourquoi il succède à Processed 3, la nausée vous guette... Il pleut trop pour sortir du train... De la pluie ? De la grêle à moins que ce ne soit une pluie de météorites... Ouf ça s'arrête...

Processed 2, les basses reviennent... c'est lent, lourd, étrange, ça vibre... Vous pensez alors à tout ce que vous lu sur les infrabasses et leur potentiel destructeur tant mécanique que physiologique... Le morceau ne dure que 5 minutes... presque trop courtes...

Merzbow qui était au premier plan passe au second plan à partir de Untitled 1... ça grésille franchement...Vous ne savez pas grand chose de Tamarin à part qu'il vit au Texas et que sa musique est plutôt du coté obscur entre Drone et Glitch... Untitled 1 n'est donc pas très drôle et vous évoque des souvenirs enfantins franchement douloureux de passages chez le dentiste... rassurez vous, ça ne dure que 5 minutes et le morceau qui suit vous consolera...

Il commence doucement... vous n'êtes pas mort même si votre esprit semble errer dans les limbes... A votre plus grande surprise vous entendez de la musique, vous ne savez pas où vous êtes et vous vous laissez guider par la clarinette de Mark Kolmar. Vous avez un peu peur, un piège peut-être. Vous restez prudent mais c'est plus fort que vous, la musique est belle et vous ne voulez pas retourner chez le dentiste... le danger approche à moins que ce ne soit la ville, le retour à la vie... Vous êtes rassuré, vous êtes chez vous.

Untitled 3 commence, vous ne reconnaissez plus la musique, la clarinette a disparu, vous pensiez écouter un disque du label Tzadik tranquillement chez vous. Vous n'êtes plus chez vous... vous êtes dans un vaisseau spatial. Vous ignorez la destination. Vous n'êtes pas rassuré. C'est lent mais vous n'osez imaginer à quelle vitesse vous vous éloignez de la Terre ni même la durée du voyage, ni ce qui vous attend... Le seule chose dont vous êtes sûr, c'est que rien ne sera plus comme avant. Vous profitez de ces derniers instants comme s'ils étaient les derniers.

Harsh noise from Japon, USA chez Artificial Music Machine, 2005

Lien Spoty


jeudi 17 janvier 2013

Where The Light Gets In - Jaffa Road

Excellent disque d'un groupe canadien qui opère une très belle fusion des genres électro, world, arabe, séfarade et folk. Jaffa Road désigne une rue de Jerusalem.

En même temps, pour un fan de Merzbow, il y a des passages difficiles à supporter (quand elle chante en français). Demain je parlerai à nouveau d'un autre disque de Merzbow histoire de faire une pause.

Lien Spoty
Lien Bandcamp



Musique du monde from Toronto, 2012



mercredi 16 janvier 2013

Elements of Light - Pantha du Prince - The Bell Laboratory

Nouveau chef d’œuvre de Pantha du Prince (Allemagne) qui s'est associé avec The Bell Laboratory (Norvège). Le mélange électro - clochettes est fabuleux.

Electro, Ambient from Hamburg, Norvège chez Beggars, janvier 2013.

Lien NPR
Lien spoty

mardi 15 janvier 2013

Kibako - Merzbow

Magnifique coffret, hélas un peu cher (89€ sur Amazon). Le son est excellent. Je fais partie des gens qui pensent que toutes les productions de Merzbow sont différentes (et passionnantes).
CD1
Pourtant le premier Morceau "Nigatsu Nijuugonichi" commence un peu comme tous les disques de Merzbow. Dès la deuxième minute on entend un son de batterie assez inhabituel qui disparait vite. C'est seulement au deuxième morceau "Operation Musashi" que l'on sent l'originalité de ce disque. Le poum-poum-chak est fabuleux... 8 minutes vraiment trop courtes. Par contre on les sent passer les 20 minutes de "Askayama Shita Moeru". Elles me font beaucoup penser au sort des baleines pendant la seconde guerre mondiale lorsque celles-ci étaient assaillies d'ondes sonores massives des radars, du bruit des énormes bateaux de guerre sans parler des bombes, torpilles qui devaient exploser sans cesse. La dernière minute et le début de "Kikoezu Mori" sont très beaux... presque facile d'écoute mais ça ne dure pas très longtemps. Le son est presque agréable par moment.
CD2
"Lokijikan" commence lentement avec un joli son de basse qui rend supportable les aigus plutôt agressifs. C'est le côté tribal qui surprend le plus avec cette nouvelle production grâce aux sons de bambous irréguliers mais vraiment beaux. On se croirait vraiment dans une forêt tropicale.
"fff" me fait beaucoup penser aux problèmes de déforestation en Amazonie. On a l'impression d'entendre les arbres pleurer.  Déchirant. C'est le morceau que l'on entend sur le teaser ci dessous (âmes sensibles s'abstenir.) 15 minutes ni trop courtes ni trop longues.
"bbb" est dans la continuité mais les grésillements ont disparus. Tribal!
"ststst" beau début dark ambient indus puis quasi Black Métal, puis c'est la tempête plutôt glaciale...20 minutes terrifiantes. Les 5 dernières minutes sont extraordinaires de puissance et de violence.
CD3
"0707b" 13 minutes un peu crispantes. Bonus dispensable.



Harsh Noise tribal from Japon, chez Rustblade, Décembre 2012.



lundi 14 janvier 2013

Sketches from New Brighton - Loscil

L'un de mes disques préférés du Label Kranky pour l'année 2012. Très agréable d'écoute.

Electro, Ambient from Canada chez Kranky 2012.

Lien Spoty

dimanche 13 janvier 2013

USU - A sea ov smoke

22 minutes en compagnie d' Eugene S. Robinson, ça ne se refuse pas. Il ne reste plus qu'à espérer qu'un album sorte dans la foulée. Avec la même formation ce serait plus que génial.

Ambient punk jazz from Pologne, 2012

Lien Spoty
Lien Bandcamp

Lien vers ma playlist spotify consacrée à Oxbow (6 albums classés du plus récent au plus ancien)
Il manque An Evil Heat (2002) écoutable sur Grooveshark


Eugene S. Robinson - Words. Vocals.
Łukasz Myszkowski - Sounds. Ideas. Voices. Guitars.
Adrian Northover - Alto & Soprano Saxophones.
Jon Dobie - Guitars.
Sebastian Kucharski - Bass.
Krzysztof Lenard - Drums.
Tomasz Mądry - Structures.

samedi 12 janvier 2013

mgnovenie - r.roo

Ça commence doucement avec du piano et un peu de vent glacial venu de l'Ukraine. Puis sur le deuxième morceau du violoncelle... mais nous sommes sur le label Tympanik Audio... Excellent label d'électro (IDM/Glitch/Ambient) que j'ai découvert avec Access to Arasaka. Le mélange fonctionne vraiment bien.
Cela fait penser à Clint Mansell avec le Kronos Quartet mais en beaucoup plus mélancolique.

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Electro IDM Ambient from Ukraine chez Tympanik Audio, 2012




vendredi 11 janvier 2013

Hungry People - Rabih Abou-Khalil

Rabih Abou-Khalil est un musicien extraordinaire qui s'est entouré d'autres musiciens tout aussi extraordinaires.

Musique du monde from Liban chez Harmonia Mundi, Octobre 2012.

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jeudi 10 janvier 2013

mercredi 9 janvier 2013

Silences - Guillaume de Chassy

Dans les disques sortis en 2012, c'est certainement celui dont j'aurais le plus aimé parler. Enfin, seulement pour dire qu'il est à la frontière entre le jazz et la musique contemporaine, qu'il est très agréable d'écoute et que je regrette amèrement de ne pas être allé les voir en concert quand ils sont passés dans la salle que je fréquente habituellement... J'ai déjà vu Guillaume de Chassy plusieurs fois et c'est toujours fantastique à la fois délicat, somptueux et complexe mais jamais difficile.

Jazz, Musique contemporaine from Tours chez Bee Jazz, 2012



Guillaume de Chassy (p), Thomas Savy (cl), Arnault Cuisinier (b)

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mardi 8 janvier 2013

Mépris - Aidan Baker Jakob Thiesen

Ce nouvel enregistrement d'Aidan Baker avec Jakob Thiesen est passionnant du début à la fin. Enregistré live à Toronto, on sent l'improvisation sans qu'il y ait la moindre faiblesse. Il faut dire qu'ils se connaissent bien. Thiesen c'est le monstrueux batteur que l'on peut entendre sur Desire In Uneasiness de Nadja (2008) (Lien Grooveshark) et puis aussi la même année sur A bout de souffle. Bref, un vrai bonheur de les entendre ces deux là.

Space rock psychedelic, experimental, ambient, drone, post punk, post rock  from Toronto chez Ah Syd Music, 2013



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lundi 7 janvier 2013

El Tren Fantasma - Chris Watson

SWQW en parle ici comme d'un chef d’œuvre. Je confirme. Je n'ai jamais rien entendu d'aussi bluffant depuis Différent Trains de Steve Reich.

Field recording, Electro acoustique from Angleterre, Mexique, chez Touch, 2011

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"Take the ghost train from Los Mochis to Veracruz and travel cross country, coast to coast, Pacific to Atlantic. Ride the rhythm of the rails on board the Ferrocarriles Nacionales de México (FNM) and the music of a journey that has now passed into history. "



dimanche 6 janvier 2013

Reliquiae - Atrium Carceri

Musique post-apocalyptique.

Deep high quality dark ambient from Suede, chez Cold Meat Industry, 2012.

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Plus d'infos sur le site Cryo Chamber (Bandcamp) 

samedi 5 janvier 2013

Ham Slicer (pour Michel) - Chateau Brutal

Ce duo guitare-batterie (Romain Lesaffre et Marcus Carbon) ne fait pas dans la dentelle. Musicalement un peu léger, humour un peu lourd, ils ne sont pourtant pas passés bien loin du chef d’œuvre.

Rock qui tâche from France, 2012

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Lien Youtube vers la prestation de Romain champion de France de Air Guitar 2006
Lien Youtube vers la prestation des Airnadettes 
Lien spoty vers Un-Led-Ed de Dread Zeppelin











In France we haven't only french bad wine... Fortunately, our kids don't understand what they say.

vendredi 4 janvier 2013

Faint - Taylor Deupree

Très bel album, très agréable d'écoute du fondateur du label 12k.

Electro, Minimaliste from USA, 12k, 2012

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jeudi 3 janvier 2013

Worship Is the Cleansing of the Imagination - JK Flesh / Prurient



Enfin du nouveau en 2013. Extraordinaire! Musique extrême, extrêmement belle. Les derniers disques de Prurient étaient vraiment trop difficiles d'écoute pour moi alors que celui-ci est absolument fabuleux (ne pas se fier au 30 premières secondes). Il est seulement dommage que l'on ne puisse pas l'acheter directement en FLAC.

Dark ambient, from Los Angeles, Hydra Head, Janvier 2013.

Justin Broadrick, the man behind revered extreme music pioneers like Napalm Death, Godflesh, and Jesu. But Broadrick has also always been a sonic explorer into new realms of dark, experimental electronic-fueled music.

It’s only fitting then that JK Flesh would team up with a bright new noisemaker like Dominick Fernow. Under his alias as Prurient, Fernow’s extensive discography delves into pure, unadulterated noise but also veers into more synth-conjured, melody-driven compositions. 

Lien Bandcamp 
Lien Spoty vers Posthuman de JK Flesh (2012)

mercredi 2 janvier 2013

The Island - Melodium

J'avais beaucoup apprécié le précédent volume de Laurent Girard, Coloribus, celui-ci est aussi très beau. Entregistré sur l'Ile d'Oléron, il me fait beaucoup penser à Stranded Horse pour le côté délicat et à Molene de Didier Squiban pour le côté insulaire.

 Electro, folk, Musique enfantine et colorée from France chez Audio Dregs, 2012

Lien Spoty

Lien Spoty vers Humbling Stides de Stranded Horse
Lien Spoty vers Molene de Didier Squiban

mardi 1 janvier 2013

Mademoiselle Hélène - Omaniescum Aorisum

Excellents morceaux de bravoure recommandés par bs, bien trash, comme il se doit.
Harsh noise from France, 
Après une courte nuit, c'est assez drôle à écouter. J'ai quand même attendu que mes invités soient partis. Un album devrait paraître en 2013.



Harsh noise from Poitiers, Novembre 2012.

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Poor Erik Satie, if he had known... It is great anyway!