Pas d'hésitation non plus, pour ce thème, les Babes In Toyland s'en chargeront.
J'étais surtout fan de la chanteuse Kat Bjelland pour son charisme hors norme. J'aurais donné n'importe quoi pour la voir en concert... Et je n'ai pas hésité quand un ami parisien m'a proposé d'aller les voir à l'Elysée Montmartre. Elle était dans sa courte robe blanche et j'étais juste devant elle pendant tout le concert qui m'a paru horriblement court. Elle m'a retourné les tripes et j'ai passé une bonne partie du concert à sauter en l'air. L'un des meilleurs concert de ma vie, il n'est donc pas étonnant, qu'après, les Breeders à Bourges m'aient parus bien fadasses. Sur Painkiller vous pouvez vous contenter du premier morceau He's my thing... J'aurais bien aimé être sa chose... Elle me faisait
le même effet que Sue Lyon dont j'étais également fan, à cette époque et dont la vie chaotique peut s'expliquer par le trouble bipolaire qu'on lui diagnostiqua. J'aime beaucoup quand Kat est en colère. Ceci dit, après Kat Bjelland à formé Katastrophy Wife avec son copain et la photo sur laquelle on la voit entièrement nue est franchement "tue l'amour". Si c'était le but, c'est très réussi mais pas très vendeur. Je suis d'ailleurs passé à autre chose... mais j'aime toujours celles qui en ont...Mesparrow, Scout Niblett... J'aurais bien aimé choisir Camilla Sparksss mais, trop récent, elle n'a toujours pas sortie d'album en solo. (http://camillasparksss.bandcamp.com/) en concert c'était fantastique... J'espère qu'elle repassera par chez moi (avec sa copine Miriam)
Merci à tous, pour votre participation au Grand Jeu... Ce fut une belle édition. Désolé pour ceux qui sont hermétiques au Grunge... J'essaierais de faire plus équilibré la prochaine fois si les thèmes le permettent... Je risque de ne pas être très disponible les jours prochains... J'essaierais de passer vous voir plus tard. A+
Les deux pochettes ci dessous, plutôt glauques, sont de Cindy Sherman
Riot Grrrl from USA,
Lien Spoty et lien deezer vers Painkillers (1993)
Lien Spoty vers Fontanelle (1992)
Lien Grooveshark vers All Kneel de Katastrophy Wife (2004)
Lundi : Jazz
Mardi : Electro, IDM, Ambient,
Mercredi : Musique du monde et d'ailleurs.
Jeudi : Musiques expérimentales, Power electro, Harsh noise, drone, doom, dark ambient. country, death-industrial
Vendredi : Pop music
Samedi : Proto-punk, Punk, Post-punk
Dimanche : Musique classique, néo-classique et contemporaine.
Mardi : Electro, IDM, Ambient,
Mercredi : Musique du monde et d'ailleurs.
Jeudi : Musiques expérimentales, Power electro, Harsh noise, drone, doom, dark ambient. country, death-industrial
Vendredi : Pop music
Samedi : Proto-punk, Punk, Post-punk
Dimanche : Musique classique, néo-classique et contemporaine.
samedi 30 novembre 2013
vendredi 29 novembre 2013
No Closure - Scott Miller - Lee Camfield - Merzbow
Pas le temps d'écrire une longue chronique, dommage celui-ci est vraiment excellent et pas trop difficile d'écoute (du moins au début).
Harsh noise, 21 octobre 2013
Lien Spoty et Lien deezer
Harsh noise, 21 octobre 2013
Lien Spoty et Lien deezer
jeudi 28 novembre 2013
Songs Found In Dreams Part 1 EP - Theo's Mystic Robot Orchestra ENCORE UN PEU VERT! Une première oeuvre pas tout à fait mure.
Je suis tombé dessus par hasard en explorant Bandcamp et j'avoue que je ne l'avais pas sélectionné (encore un peu vert), mais j'ai été troublé et j'y ai immédiatement pensé quand j'ai vu ce thème. Quand on explore Bandcamp on tombe parfois sur des grands groupes bons ou mauvais, des musiciens expérimentés ou non, des œuvres d'amateurs doués ou non et le tri est relativement facile pour certains genres musicaux comme le jazz ou le rock. En revanche pour la musique expérimentale c'est beaucoup plus difficile. Il n'y a rien qui permet de différencier le grand n'importe quoi génial du grand n'importe quoi tout court. Avec le Theo's Mystic Robot Orchestra, je me suis retrouvé face à mes propres limites de compréhensions. Cela ressemblait à beaucoup de trucs biens mais il y avait pleins de détails qui m'ont un peu bloqués... Le morceau par lequel j'ai commencé durait 30 minutes et d'entrée de jeu j'ai trouvé ça bien mais bizarre. J'ai donc fait une recherche et je me suis aperçu que c'était fait par un gamin de 13 ans... Sur le coup je me suis senti bête d'avoir trouvé ça bien mais finalement j'ai approfondi ma recherche et le gamin est quand même assez doué... et il est incroyablement motivé. Il a maintenant 14 ans et il joue dans 3 groupes. Il participe à pleins de concerts avec ses groupes ou en solos. Il a publié une cinquantaine de disques depuis celui-ci. Il participe également à la vie d'un label ("Adenine Records is a record label founded in 2012 by Nate, Molly, Me, and Aleera Paulsen"). Son blog consacré à la musique expérimentale Music That You May May Not Have Known About est étonnant. Il donne régulièrement des interviews ici par exemple ou avec Kliph Scurlock, le batteur de The Flaming Lips (vidéo n°3). Vous noterez que c'est Kliph Scurlock qui interviewe Drew Smith et non l'inverse. J'ose espérer que c'est un américain hors norme...
Musique expérimentale from USA, octobre 2011.
mercredi 27 novembre 2013
Lee Ranaldo & The Dust + Scout Niblett - Live report au truc machin - Mardi 26 Novembre 2013
J'y suis allé pour Scout Niblett dont j'ai adoré le dernier album. Je ne m'attendais pas à la trouver aussi belle... C'est bête mais ça joue. J'avais un peur que les morceaux se ressemblent... Alors que pas du tout... Il faut dire qu'elle a commencé doucement jusqu'à ce qu'elle s'énerve vraiment. Et quand elle s'énnerve, c'est impressionnant.... A la fin du morceau, après s'être vraiment mise en colère, lorsque le morceau s'est arrêté. Elle s'est adressée au publique : "Questions?" silence du publique "No Questions" et elle a rigolé...Par moment j'ai trouvé le concert presque un peu trop grunge (Let Thine Heart Be warmed et Could this possibly be?)... mais à côté de Lee Ranaldo et de ses musiciens poussiéreux, c'était "up-to-date.", de belles ballades romantiques qui expriment une certaine frustration... Comment ne pas être sous le charme? Les deux autres musiciens furent parfaits, présents mais pas trop, appuyant là où ça fait mal à la batterie et arrondissant un peu les angles à la guitare. Le concert m'a semblé terriblement court... Mais pourquoi a-t-elle joué en première partie?
Lee Ranaldo en première partie, ça aurait été parfait. Pour Scout Niblett, j'étais bien placé (deuxième rang, juste devant elle) et le son était parfait. Pour Lee Ranaldo, je n'ai pas eu de chance, juste à côté d'une bande de junkies qui auraient pogoté sur n'importe quelle musique, j'ai eu un peu de mal à lacher prise. Le son était trop fort et j'ai eu un peu peur pour mes tympans... Je me suis bouché les oreilles par moments, mais alors le son est encore moins bon. J'ai changé plusieurs fois de place mais au fond de la salle le son était encore plus cacophonique... Ça m'a rappelé les années 90... J'en ai vu un paquet de concerts noisy pop... Mais là, je me suis un peu ennuyé... J'aime beaucoup la voix de Lee Ranaldo et il est vrai qu'il joue plutôt bien de la guitare... Est-ce une raison pour changer de guitare à chaque morceau? Autant j'ai bien aimé le fait que Thurston Moore joue avec un guitare marquée par les mauvais traitements qu'il lui a infligé... autant le côté guitar héro avec sa guitare neuve, j'ai un peu de mal... Ce qui m'a un peu agacé c'était surtout de ne pas entendre de grosses différences entre les guitares ou alors négativement, je n'ai pas trop aimé la noire (trop neuve et scintillante au niveau du son), j'ai préféré la marron, la bleue et la grise étaient pas mal sans plus. L'autre guitariste, pas fou, il a gardé la marron pendant presque tout le concert même si elle sonnait franchement nineties (fuzzy et grungy à la dinosaur junior, Mudhoney, Sonic Youth...) Peut-être pour ça qu'il changeait de guitare, pour changer d'air. Il y a quand eu de beaux moments noisy... mais ça ne marche pas à tous les coups... Le coup de l'archet sur la guitare bof bof... mais certains murs de sons avaient vraiment une belle épaisseur... Je suis parti avant la fin, je n'avais pas très envie de me coucher tard et de me réveiller avec une oreille en moins.
Lien Grooveshark vers It's up to Emma. (2013)
Lien Spoty vers I conjure series (2002)
mardi 26 novembre 2013
The Narcotic Story - Oxbow - SUGAR SUGAR Une oeuvre narcotique, le type de drogue n'a pas d'importance.
Pas d'hésitation non plus pour ce nouveau thème.
Le fait que Eugene S. Robinson soit toujours en vie relève du miracle. Ce disque devrait passer dans toute les écoles pour prévenir des dangers de la drogue, de toutes les drogues. Évidemment, le risque c'est de donner envie, le disque étant, en lui-même, addictif. Sachez donc que vous prenez des risques en l'écoutant. Je l'ai découvert sur un autre blog de Pk (Tzadikology). J'ai ensuite écouté toute la discographie d'Oxbow et j'essaye désormais de suivre la discographie d'Eugene S. Robinson. Le dernier Sal Mineo (2013) avec Xiu Xiu est fantastique. J'espère le voir un jour en concert avant qu'il ne soit trop tard.
Blues hardcore et trash avant-gardiste from San Francisco, 2007
Lien spoty et lien Deezer,
Lien Grooveshark
Lien Grooveshark vers Sal Mineo - Xiu Xiu & Eugene S. Robinson - 29 juillet 2013.
Le fait que Eugene S. Robinson soit toujours en vie relève du miracle. Ce disque devrait passer dans toute les écoles pour prévenir des dangers de la drogue, de toutes les drogues. Évidemment, le risque c'est de donner envie, le disque étant, en lui-même, addictif. Sachez donc que vous prenez des risques en l'écoutant. Je l'ai découvert sur un autre blog de Pk (Tzadikology). J'ai ensuite écouté toute la discographie d'Oxbow et j'essaye désormais de suivre la discographie d'Eugene S. Robinson. Le dernier Sal Mineo (2013) avec Xiu Xiu est fantastique. J'espère le voir un jour en concert avant qu'il ne soit trop tard.
Blues hardcore et trash avant-gardiste from San Francisco, 2007
Lien spoty et lien Deezer,
Lien Grooveshark
Lien Grooveshark vers Sal Mineo - Xiu Xiu & Eugene S. Robinson - 29 juillet 2013.
lundi 25 novembre 2013
Artifacts from a broken core - Nordvargr
Je l'avais découvert en duo avec Merzbow. Il se débrouille bien tout seul pour faire un maximum de bruit. Ce n'est pas la fête. On croirait presque entendre des coups de fouet par moment. La musique idéale pour travailler, ambiance usine, à la chaine. Il faut aimer. Moi, j'aime bien, bien au chaud, devant l'ordi...
Dark ambient from Suède, 14 novembre 2013.
Dark ambient from Suède, 14 novembre 2013.
dimanche 24 novembre 2013
Recur - Emptyset - LIFE ON MARS? Une musique d'une autre planète ou presque.
Un peu l'embarras du choix sur ce thème. Mon dernier grand coup de cœur extra-terrestre est Recur. Est-ce encore de la musique? Combien de temps resterez-vous en vie sur cette planète? Imaginez des insectes plus intelligents que nous et qui considéreraient que ce sont les humains les parasites dont il faut se débarrasser.
Enjoy!
Dark dark ambient from UK, chez Raster Noton, octobre 2013.
Lien spoty
Enjoy!
Dark dark ambient from UK, chez Raster Noton, octobre 2013.
Lien spoty
samedi 23 novembre 2013
Utopianisti II + Utopianisti meets Black Motor & Jon Ballantyne - Utopianisti
Restons en Finlande avec quelque chose d'un peu plus étrange, difficile et contemporain que Gjallarhorn. Enfin difficile... pas tant que ça mais j'ai eu un peu de mal à l'écouter en entier au premier essai.
Jazz prog from Tampere, 4 novembre 2013
Jazz prog from Tampere, 4 novembre 2013
vendredi 22 novembre 2013
Sjofn - Gjallarhorn - MUSIC FROM THE NORTH COUNTRY Un seul mot d'ordre: Nordique!
Bon, ce n'était pas ma première idée et pour tout vous dire, je ne connaissais pas avant le grand jeu mais plus j'écoute ce disque et plus je le trouve bien.
Gjallarhorn est un groupe finlandais qui chante soit en suédois, soit en finnois, soit en islandais. Je suis bien sûr incapable de faire la différence.
Jenny Wilhelms : chant, violon
Christopher Öhman : alto, mandoline
Tommy Mansikka-Aho : slideridoo
David Lillkvist : percussions
Folk music from Finlande chez NCB, 2000.
Lien Grooveshark
Gjallarhorn est un groupe finlandais qui chante soit en suédois, soit en finnois, soit en islandais. Je suis bien sûr incapable de faire la différence.
Jenny Wilhelms : chant, violon
Christopher Öhman : alto, mandoline
Tommy Mansikka-Aho : slideridoo
David Lillkvist : percussions
Folk music from Finlande chez NCB, 2000.
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jeudi 21 novembre 2013
Sidony Box + Kami Quintet Extension - 19/11/13 - Live report au Truc Machin
Imaginez trois gars qui n'ont rien à voir ensemble décider de former un groupe... Le saxophoniste est très classe dans sa petite chemise, le sourire séducteur, le sax léger et mélodieux. Le guitariste a une allure de nerds intello barbu, en basket et en tee-shirt, a presque joué le concert dos au publique. Le batteur, ah le batteur... comment dire, sans être désobligeant? un punk anarchiste basque? Une force de la nature? Je l'imagine mal au conservatoire celui-là... Bref, ils ont commencé doucement... J'ai cru que le batteur ne savait pas où ranger ses clefs... Mais pourquoi il ne les pose pas par terre? Ah en fait, c'est de la musique... Et le guitariste... Il a beaucoup de cordes à sa guitare... et beaucoup de pédales sous les pieds... Aura-t-il suffisamment de doigts de main et de doigts de pied? ah mais il triche en plus... Quand il arrête de jouer, la guitare continue de faire des boucles... On dirait un mix de Frisell et de Ribot, Frisell pour les boucles et le jeu avec le potentiomètre de la guitare et Ribot pour la sauvagerie trash... Le saxophoniste semblait imperturbable, très concentré, les yeux fermés pendant presque tout le concert. Musicalement on pense au sax de Jack Wyllie du Portico Quartet ... Évidemment, avec les deux fous derrière lui, à faire un raffut d'enfer, il était bien obligé de s'énerver un peu. Et quand il s'énervait, à son tour, cela suffisait à calmer les deux autres, d'où cette impression étrange, comme chez AlasnoAxis de Jim Black, qu'ils n'étaient pas synchro ce qui rendait cette chose auditive encore plus belle, monstrueusement belle. Étant débout, j'ai passé le concert à Headbanger au ralenti, ce qui n'aurait pas été possible au PF... Je n'étais pas le seul à être en transe... J'ai vu le photographe du Petit Faucheux poser son appareil sur la scène pour pouvoir danser quelques secondes de manière vraiment étrange. En même temps, il n'y avait pas foule, un mardi soir à -1°, et seulement quelques jeunes femmes étaient également en transe... Les boucles hypnotiques du guitariste, les envolées lyriques du sax pendant le martèlement obscur du batteur se sont révélés tellement efficaces que l'on serait bien resté avec eux pendant le deuxième set.
Manuel ADNOT, guitare
Elie DALIBERT, saxophone
Arthur NARCY, batterie
Lien spoty et lien Deezer
Punk jazz from Nantes chez Ex-tension records, 29 janvier 2013
Ce fut donc assez douloureux de voir six musiciens prendre la place du power trio magique, d'autant plus que le Kami Quintet nous a fait redescendre sur terre (en douceur). J'aurais préféré qu'il joue en première partie. A tel point que la moitié de la salle s'est assise par terre, manifestant par la même son appartenance au publique du Petit Faucheux. J'ai personnellement beaucoup hésité... S'assoir? Résister? TM? PtitFaucheux?
Kami Quintet, c'est du Jazz prog, assez planant... parfois groovy parfois seulement planant... J'ai fini par m'assoir par terre... J'ai fermé les yeux et j'ai amèrement regretté de ne pas sentir l'herbe sous mes doigts, enfin je veux dire la pelouse... En plein air, au Campo Santo à Orléans ou au Jardin des plantes à Paris ça aurait été le nirvana. Le son était bon mais cela aurait eu plus d'ampleur en plein air. Là au TM c'était seulement très bien. Ce sont des fans, selon mon petit guide, de Rage Against the Machine, mais imaginez Rage Against The Machine dans une petite salle devant 20 personnes, ça le fait moins que dehors en plein air, sur la pelouse devant une foule ébahie. Bon, à -1° on était quand même mieux à l'intérieur. L'extension c'est le Fender Rhodes de jozef Dumoulin (Magik Malik, Aka Moon, David Lynx) que l'on entendra avec plaisir sur le prochain disque. J'ai beaucoup aimé cette extension qui ajoutait un petit côté noisy bienvenu.
mercredi 20 novembre 2013
13 songs - Fugazi - TEEN TITAN - Un disque usé jusqu’à la corde étant ado!
Pas d'hésitation, non plus pour ce nouveau thème, Fugazi occupe la première place.
Il occupe la première place pour de nombreuses personnes que je connais. La raison en est certainement qu'il offrait une autre alternative au mouvement punk avec un positionnement éthique fort. Le mouvement punk est né d'une réaction au "There is no alternative". La première réponse punk aura été nihiliste (Sex Pistols). La deuxième réponse aura été plus constructive avec les Clash avec un engagement fort à gauche. Pour qui est arrivé après, adolescent, dans les années 87-92, c'étaient des mots, et ces mots étaient incapable de changer le monde... La troisième réponse fut celle de Fugazi et plus généralement celle du mouvement punk hardcore.
Il suffit d'écouter les paroles, par exemple la première chanson (vidéo n°1).
"Je suis dans une salle d'attente. Je suis un garçon patient. Tout le monde s'en va. Je ne veux pas connaitre les informations. Je ne peux rien en faire. Tout le monde est assis et ne fait rien. Dites moi pourquoi, il ne peuvent se lever. Je vais leur faire une grosse surprise. Je vais me battre pour ce que je veux être. Je ne vais pas faire les mêmes erreurs parce que c'est une perte de temps. Ce que nous faisons ou ce que l'on fait de nous est la clef..."
Le discours n'était pas moralisateur car il ne nous disait pas ce qu'il fallait faire ou pas mais il attirait notre attention sur la question de notre responsabilité, sans nous bercer de mots. Adolescents, nous ne pensions qu'à nous amuser, parfois au détriment de nous même et des autres. La 6ème chanson (vidéo n°2) pose une question intéressante pour un ado : "Pourquoi ne puis-je marcher dans la rue, libre de propositions?" Le point de vue est celui d'une femme qui doit faire face au désir des hommes.
"Why can't i walk down a street free of suggestion?
Is my body the only trait in the eyes of men?
I've got some skin
You want to look in there?"
Une chanson féministe chantée par deux hommes, à ma connaissance, c'est assez rare. Adolescent, cette chanson m'a beaucoup touchée. C'est d'ailleurs une fille qui me l'a passé sur une cassette...
"Burning" fait référence à l'écologie "Nous avons la responsabilité de garder cet endroit vivant"
"Lockdown" ferait référence aux prisons
"Provisional" aurait été écrite par Guy après qu'il ait visité le camp de Dachau et parlerait de notre capacité à nous cacher la réalité.
"And the same" fait référence au port des armes... ..."Ce qu'ils ont découvert trop tard est couvert de haine"
"Give me the cure" parlerait du Sida
"Glue Man" parlerait de la dépendance à la drogue
La force de Fugazi est aussi de ne jamais parler frontalement. Souvent dans les interviews, ils refusaient d'en dire plus que ce que disaient leurs chansons. Ils ont toujours refusé d'augmenter le prix des places, de vendre des tee-shirt et des affiches, de donner des interview dans des magazines dans lesquels il y avait de la pub. Ils ont toujours tout fait eux-même à l'écart de l'industrie du disque en conformité avec leur discours extrêmement critique à l'égard de la société de consommation. Je ne sais plus dans quelle chanson ils disaient : "Nous sommes ce que nous achetons"
En abordant les thèmes qui nous touchaient adolescent sans en parler lourdement ou frontalement, restant toujours méfiant à l'égard des mots, en catalysant la violence propre à cet age où nous n'avions peur de rien... Fugazi nous a un peu aider à passer à l'age adulte sans nous renier ni nous compromettre avec un monde que nous n'avions pas choisi et offrait par la possibilité de se créer une communauté, en marge, une belle alternative au nihilisme et au conformisme consumériste.
Fugazi est en "hiatus" considérant que leur vie de famille est plus importante que leur petit groupe... La vie de famille est peut-être le dernier endroit où l'on peut encore construire le monde de demain, un monde qui je l'espère sera écologique, bio, féministe, punk, anarchiste, responsable, athée et spirituel.
Punk, Post-hardcore from Washington DC
Lien Spoty
mardi 19 novembre 2013
Intrinsic Mind Ep - Scan X
Moi-même, j'habitais à Paris et j'ai également mis un pied dans l'un
de ces endroits étranges et underground... Le seul concert dont je me
souvienne est celui de Scan X au Batophar. Je venais personnellement du
rock'n'roll, et la techno était pour moi une musique de Nerds... qui ne
devait pas trop attirer les filles (à la différence de ce que fera la
French Touch). C'est un ami qui m'y a emmené presque à contrecœur...
Le Batophar est vraiment un bateau et je ne savais pas trop à quoi j'allais assister. Une fois passée la passerelle, impossible de faire demi-tour. Ce fut une expérience extrême, effrayante, l'endroit étant sombre, petit et il y avait foule et la foule était en transe. J'ai halluciné par le son, les bass notamment, les pulsations, les vibrations, les effets sur le corps... Comme si cette musique ne s'écoutait pas avec les oreilles. Les machines accumulées, les cables de partout, l'ordi qui dépasse, et un jeune homme derrière s'activant à une vitesse incroyable, en interaction permanente avec la foule.
Je n'y suis jamais retourné pensant bêtement que quand t'en as vu un derrière ses machines tu les as tous vu... J'ai toujours cru que Scan x était un petit truc bien sympa parmi un millier d'autres... A l'époque Wiki n'existait pas (dans mon monde) mais mon pote devait quand même s'y connaitre, en effet selon Wiki :
"Scan X a été l'un des premiers artistes français de la scène Techno à créer et diffuser sa musique en live devant un public. Il reste une référence dans le domaine et a d'ailleurs été élu à plusieurs reprises "Meilleur Live Techno International" par la presse spécialisée. "
Trop fort pour moi... Mon cœur a failli lâcher à plusieurs reprises.
Lien Spoty et Lien Deezer
Le Batophar est vraiment un bateau et je ne savais pas trop à quoi j'allais assister. Une fois passée la passerelle, impossible de faire demi-tour. Ce fut une expérience extrême, effrayante, l'endroit étant sombre, petit et il y avait foule et la foule était en transe. J'ai halluciné par le son, les bass notamment, les pulsations, les vibrations, les effets sur le corps... Comme si cette musique ne s'écoutait pas avec les oreilles. Les machines accumulées, les cables de partout, l'ordi qui dépasse, et un jeune homme derrière s'activant à une vitesse incroyable, en interaction permanente avec la foule.
Je n'y suis jamais retourné pensant bêtement que quand t'en as vu un derrière ses machines tu les as tous vu... J'ai toujours cru que Scan x était un petit truc bien sympa parmi un millier d'autres... A l'époque Wiki n'existait pas (dans mon monde) mais mon pote devait quand même s'y connaitre, en effet selon Wiki :
"Scan X a été l'un des premiers artistes français de la scène Techno à créer et diffuser sa musique en live devant un public. Il reste une référence dans le domaine et a d'ailleurs été élu à plusieurs reprises "Meilleur Live Techno International" par la presse spécialisée. "
Trop fort pour moi... Mon cœur a failli lâcher à plusieurs reprises.
Lien Spoty et Lien Deezer
lundi 18 novembre 2013
Super Discount - Etienne de Crecy - Grand jeu - THE WEAR DON'T MAKE THE MONK! Pochette hideuse mais disque génial.
Et bien moi, d'entrée de jeu, je solde. Venez chez moi, y a pas moins cher. A ce superbe thème, ce disque s'est imposé immédiatement.
Lorsque nous traversons la France et que nous passons, malgré nous, dans toutes ces zones commerciales avec ses affiches jaunes fluos, proposant des prix toujours plus bas, avec ma femme nous disons souvent au même instant "bienvenue dans la France moche" puis "chips personnel" (ça fait rire les enfants). Non seulement c'est moche mais la réalité qui se cache derrière, cette mondanéité du monde, au sens heideggerien du terme, est encore plus hideuse. Pour y avoir travaillé, j'ai trouvé terrible de s'entendre interdire l'usage des échelles que nous vendions sous prétexte qu'elles ne remplissaient pas les normes de sécurité. Les récits des "betas testeurs" qui testaient les produits tombés du camion au risque de leur vie, étaient hilarants et avaient de quoi nous passer l'envie de ramasser quoi que ce soit au passage... D'où une certaine méfiance de ma part à l'égard de tout ce qui est Discount.
J'ai trouvé ce disque à Paris à la bibliothèque Batignolle à la fin des années 90. Il y avait encore peu de disques en electro mais tout ce que je découvrais était fantastique. Intrigué par la pochette, j'ai été bluffé par celui-ci. J'ignorais néanmoins, à cette époque, qu'il deviendrait un disque mythique, un jalon incontournable dans l'histoire mondiale de la musique électronique, un classique, un chef d’œuvre avant-gardiste et précurseur de la musique tout court... Sans ce disque pas de French Touch, pas de Daft punk, pas de Air, pas de Grand Popo Football Club... Je n'aurais peut-être pas eu d'enfant... Mais avant d'entrer dans le détail de ma vie personnelle et intime revenons à l'histoire de ce disque.
Au départ, il s'agissait d'une blague potache entre copains de lycée... Une blague de sales gosses, qui a eu envie de donner un coup de pied dans la fourmilière, sans trop savoir ce qu'ils faisaient, avec juste ce qu'il faut de désinvolture et d'arrogance. Le hic, c'est que les gens n'ont rien compris à ce disque, la boulette s'est transformée en boule de neige, puis en avalanche. Il ne restait plus qu'a surfer sur la vague.
Etienne n'en était pas à son premier coup d’essai pour autant et ce n'est pas historiquement parlant le premier disque de la French Touch, ce serait, plutôt Motorbass dont faisait partie Etienne de Crecy avec Philippe Zdar.
Pour ce disque, la musique n’existait pas encore, qu'ils avaient déjà crée la pochette sous la forme d'un plan Marketing de 4 maxis dont la pochette était découpé en 4 parties de manière à s'assembler sous forme d'un puzzle... L'idée lui est venu d'une exposition d'art contemporain qui l'a bien fait marrer.
Il ne restait plus qu'à faire la musique, en faisant appel aux potes du Lycée et le tour était joué. Une chance, les potes du Lycée n'étaient pas manchots et ils sont toujours en piste aujourd'hui.
Là où l'habit ne fait pas le moine, c'est que la planète entière a cru que De crecy, se moquait de la techno, de la house faites pour danser avec ses pieds et non avec son cerveau... Mais De Crécy n'est ni Autechre, ni Lagaf mais bel et bien un mix des deux et son disque ne visait pas la techno qui fait boum boum mais la house des clubs ultra select, à la fois pointu et underground dont les pochettes étaient jugées par De Crecy abusivement austères et prétentieuses. Le disque de De Crecy consistait à montrer ses fesses lors d'une soirée mondaine... Pas étonnant qu'ils se soient fait sortir de ces soirées quand il parvenait occasionnellement à y entrer.
Etienne ne s'était pas attendu à vendre plus de 200 000 albums avec une mauvaise blague potache entre potes de lycée. Faire mouche du premier coup, aura été pour lui, un peu déstabilisant, mais bon, on ne va pas le plaindre non plus.
Il reste un disque qui, aujourd'hui sonne incroyablement vintage et minimaliste. On y reconnait la patte du mauvais bassiste plus à l'aise avec des machines qu'avec de vrais instruments. La ligne de basse mélodique et dansante reste le point fort et c'est ce qui fait encore l'originalité de ce disque.
N'étant pas rétro-maniaque, je ne l'écoute plus très souvent, mais j'ai été bien content de le ressortir à l'occasion de ce grand jeu. Mesdames et messieurs, je vous remercie pour votre attention, nous pouvons passer au disque suivant. Attention à la marche en sortant.
Lien spoty, lien Deezer et lien grooveshark
Lorsque nous traversons la France et que nous passons, malgré nous, dans toutes ces zones commerciales avec ses affiches jaunes fluos, proposant des prix toujours plus bas, avec ma femme nous disons souvent au même instant "bienvenue dans la France moche" puis "chips personnel" (ça fait rire les enfants). Non seulement c'est moche mais la réalité qui se cache derrière, cette mondanéité du monde, au sens heideggerien du terme, est encore plus hideuse. Pour y avoir travaillé, j'ai trouvé terrible de s'entendre interdire l'usage des échelles que nous vendions sous prétexte qu'elles ne remplissaient pas les normes de sécurité. Les récits des "betas testeurs" qui testaient les produits tombés du camion au risque de leur vie, étaient hilarants et avaient de quoi nous passer l'envie de ramasser quoi que ce soit au passage... D'où une certaine méfiance de ma part à l'égard de tout ce qui est Discount.
J'ai trouvé ce disque à Paris à la bibliothèque Batignolle à la fin des années 90. Il y avait encore peu de disques en electro mais tout ce que je découvrais était fantastique. Intrigué par la pochette, j'ai été bluffé par celui-ci. J'ignorais néanmoins, à cette époque, qu'il deviendrait un disque mythique, un jalon incontournable dans l'histoire mondiale de la musique électronique, un classique, un chef d’œuvre avant-gardiste et précurseur de la musique tout court... Sans ce disque pas de French Touch, pas de Daft punk, pas de Air, pas de Grand Popo Football Club... Je n'aurais peut-être pas eu d'enfant... Mais avant d'entrer dans le détail de ma vie personnelle et intime revenons à l'histoire de ce disque.
Au départ, il s'agissait d'une blague potache entre copains de lycée... Une blague de sales gosses, qui a eu envie de donner un coup de pied dans la fourmilière, sans trop savoir ce qu'ils faisaient, avec juste ce qu'il faut de désinvolture et d'arrogance. Le hic, c'est que les gens n'ont rien compris à ce disque, la boulette s'est transformée en boule de neige, puis en avalanche. Il ne restait plus qu'a surfer sur la vague.
Etienne n'en était pas à son premier coup d’essai pour autant et ce n'est pas historiquement parlant le premier disque de la French Touch, ce serait, plutôt Motorbass dont faisait partie Etienne de Crecy avec Philippe Zdar.
Pour ce disque, la musique n’existait pas encore, qu'ils avaient déjà crée la pochette sous la forme d'un plan Marketing de 4 maxis dont la pochette était découpé en 4 parties de manière à s'assembler sous forme d'un puzzle... L'idée lui est venu d'une exposition d'art contemporain qui l'a bien fait marrer.
Il ne restait plus qu'à faire la musique, en faisant appel aux potes du Lycée et le tour était joué. Une chance, les potes du Lycée n'étaient pas manchots et ils sont toujours en piste aujourd'hui.
Là où l'habit ne fait pas le moine, c'est que la planète entière a cru que De crecy, se moquait de la techno, de la house faites pour danser avec ses pieds et non avec son cerveau... Mais De Crécy n'est ni Autechre, ni Lagaf mais bel et bien un mix des deux et son disque ne visait pas la techno qui fait boum boum mais la house des clubs ultra select, à la fois pointu et underground dont les pochettes étaient jugées par De Crecy abusivement austères et prétentieuses. Le disque de De Crecy consistait à montrer ses fesses lors d'une soirée mondaine... Pas étonnant qu'ils se soient fait sortir de ces soirées quand il parvenait occasionnellement à y entrer.
Etienne ne s'était pas attendu à vendre plus de 200 000 albums avec une mauvaise blague potache entre potes de lycée. Faire mouche du premier coup, aura été pour lui, un peu déstabilisant, mais bon, on ne va pas le plaindre non plus.
Il reste un disque qui, aujourd'hui sonne incroyablement vintage et minimaliste. On y reconnait la patte du mauvais bassiste plus à l'aise avec des machines qu'avec de vrais instruments. La ligne de basse mélodique et dansante reste le point fort et c'est ce qui fait encore l'originalité de ce disque.
N'étant pas rétro-maniaque, je ne l'écoute plus très souvent, mais j'ai été bien content de le ressortir à l'occasion de ce grand jeu. Mesdames et messieurs, je vous remercie pour votre attention, nous pouvons passer au disque suivant. Attention à la marche en sortant.
Lien spoty, lien Deezer et lien grooveshark
dimanche 17 novembre 2013
Facets - Carecrowd
Drôle d'ovni. Juste avant le Grand Jeu, j'ai hésité entre du Grindcore pour les enfants (The Lionel Richie Experience) et ça... Du "Mantra dubstep mexicain", même si ça peut faire peur, ce sera toujours plus accueillant que du Grindcore. Il faut quand même avoir le cœur bien accroché et aimer les voyages interstellaires (et accessoirement supporter les "Ave Krishna" prononcé avec l'accent mexicain) .En effet : "this album is a prayer for the transcendental dance floor" Vous êtes prévenus et c'est même fortement déconseillé lors de vos soirées "mousse"... car la piste devient alors trop glissante au moment de l'atterrissage.
Mantra dubstep from San Miguel De Allende, 2 novembre 2013.
Mantra dubstep from San Miguel De Allende, 2 novembre 2013.
samedi 16 novembre 2013
Tango Sessions - El Sosias
Un disque qui me rappelle bien des souvenirs. J'ai beaucoup écouté Dexter Gordon, Stan Getz, et le son de ce sax, me rappelle cette époque assez lointaine.
Rodolfo Tornello: Saxo Tenor
Osvaldo Tornello: Piano
Jazz West Coast, Latin Jazz from Argentine, 1er Novembre 2013.
Rodolfo Tornello: Saxo Tenor
Osvaldo Tornello: Piano
Jazz West Coast, Latin Jazz from Argentine, 1er Novembre 2013.
vendredi 15 novembre 2013
Lotcrashers - Zerfallmensch
Vous reprendrez bien un peu de Harsh noise? Celui-ci est purement instrumental et ne ressemble à aucun autre disque de Harsh noise. Sans conteste possible, c'est un chef d’œuvre. Lotcrashers explore ce qui pourrait exister dans un monde musical absolument libre. Le chaos n'est jamais loin. Le dernier morceau de 23 minutes atteint des sommets (le solo de repousse insectes à ultrasons est fantastique). Vos voisins vont adorer.
haZMat - AM Radio, Electronic Insect Repellant, Distortions, Microphones, Drums, Odyssey, DX21
Submerged - Bass Station, Effectron II, EMU Sampler, Microwave, Effects, Mixing Desk
Musique expérimentale, harsh noise, power electronics chez Ohm Resistance, 12 novembre 2013.
haZMat - AM Radio, Electronic Insect Repellant, Distortions, Microphones, Drums, Odyssey, DX21
Submerged - Bass Station, Effectron II, EMU Sampler, Microwave, Effects, Mixing Desk
Musique expérimentale, harsh noise, power electronics chez Ohm Resistance, 12 novembre 2013.
jeudi 14 novembre 2013
Jeni Jol - Tev Stevig
Fantastique, exactement le genre de disque que je recherche (merci à Thierry) : musique des Balkans purement instrumentale presque minimaliste.
Musique des Balkans, Grèce et Turquie, mai 2013.
Lien Spoty
Musique des Balkans, Grèce et Turquie, mai 2013.
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mercredi 13 novembre 2013
Within the Walls - Bloodyminded
Après un aussi beau disque que celui d'Hilary Hahn, un peu d'Harsh noise s'impose. Celui-ci est parfait même si j'aurais préféré un disque purement instrumental. En effet, j'ai souvent un peu de mal avec les voix dans le style Grindcore. C'est vrai, c'est un peu oppressant tous ces gens qui hurlent, vous ne trouvez pas?
Harsh noise, Power electronics, Grindcore, Chansons de Noël, Industrial Punk from Chicago, 6 novembre 2013.
Harsh noise, Power electronics, Grindcore, Chansons de Noël, Industrial Punk from Chicago, 6 novembre 2013.
mardi 12 novembre 2013
In 27 Pieces - The Hilary Hahn Encores
Hilary Hahn, dont j'avais beaucoup apprécié le précédent avec Hauschka, Silfra, a demandé à de nombreux compositeurs de composer de courtes pièces pour Violon et piano. Le résultat est magnifique.
Hilary Hahn : Violon
Cory Smythe : Piano
Franghiz Ali-Zadeh (1947) - Impulse
Somei Satoh (1947) - Bifū
Du Yun (1978) - When a Tiger Meets a Rosa Rugosa
David Lang (1957) - light moving
Bun-Ching Lam (1954) - Solitude d'automne
Paul Moravec (1957) - Blue Fiddle
Antón García Abril (1933) - Third Sigh
Avner Dorman (1975) - Memory Games
David Del Tredici (1937) - Farewell
Mason Bates (1977) - Ford's Farm
Einojuhani Rautavaara (1928) - Whispering
Gillian Whitehead (1941) - Törua
Richard Barrett (1959) - shade
Jennifer Higdon (1962) - Echo Dash
Christos Hatzis (1953) - Coming To
Jeff Myers (1977) - The Angry Birds of Kauai
Mark-Anthony Turnage (1960) - Hilary's Hoedown
Valentin Silvestrov (1937) - Two Pieces
Kala Ramnath (1967) - Aalap and Tarana
Lera Auerbach (1973) - Speak, Memory
Tina Davidson (1952) - Blue Curve of the Earth
Elliott Sharp (1951) - Storm of the Eye
Michiru Oshima (1961) - Memories
James Newton Howard (1951) - 133… At Least
Nico Muhly (1981) - Two Voices
Søren Nils Eichberg (1973) - Levitation
Max Richter (1966) - Mercy
Musique classique et contemporaine from USA, 11 novembre 2013.
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Hilary Hahn : Violon
Cory Smythe : Piano
Franghiz Ali-Zadeh (1947) - Impulse
Somei Satoh (1947) - Bifū
Du Yun (1978) - When a Tiger Meets a Rosa Rugosa
David Lang (1957) - light moving
Bun-Ching Lam (1954) - Solitude d'automne
Paul Moravec (1957) - Blue Fiddle
Antón García Abril (1933) - Third Sigh
Avner Dorman (1975) - Memory Games
David Del Tredici (1937) - Farewell
Mason Bates (1977) - Ford's Farm
Einojuhani Rautavaara (1928) - Whispering
Gillian Whitehead (1941) - Törua
Richard Barrett (1959) - shade
Jennifer Higdon (1962) - Echo Dash
Christos Hatzis (1953) - Coming To
Jeff Myers (1977) - The Angry Birds of Kauai
Mark-Anthony Turnage (1960) - Hilary's Hoedown
Valentin Silvestrov (1937) - Two Pieces
Kala Ramnath (1967) - Aalap and Tarana
Lera Auerbach (1973) - Speak, Memory
Tina Davidson (1952) - Blue Curve of the Earth
Elliott Sharp (1951) - Storm of the Eye
Michiru Oshima (1961) - Memories
James Newton Howard (1951) - 133… At Least
Nico Muhly (1981) - Two Voices
Søren Nils Eichberg (1973) - Levitation
Max Richter (1966) - Mercy
Musique classique et contemporaine from USA, 11 novembre 2013.
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lundi 11 novembre 2013
Zero Cool - Sharp Three
Etonnant...
GOH KUROSAWA - guitars
KAI KUROSAWA - basses
CHUCK VAN HAECKE - drums
Jazz prog rock from Los Angeles (USA & Japon)
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GOH KUROSAWA - guitars
KAI KUROSAWA - basses
CHUCK VAN HAECKE - drums
Jazz prog rock from Los Angeles (USA & Japon)
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dimanche 10 novembre 2013
Soldier's Requiem - Gabriel Saloman
Sublime.
Ambient, noise, néo-classique from Vancouver, chez Miasmah, 8 novembre 2013
Lien Spoty et lien Deezer
Ambient, noise, néo-classique from Vancouver, chez Miasmah, 8 novembre 2013
Lien Spoty et lien Deezer
samedi 9 novembre 2013
Tiro - The Vampires
L'originalité de ce disque tient à la diversité de ses influences (danse afro-péruvienne, reggae old-school, musique afro-cubaine, musique des Balkans, Jazz latin) et au dialogue permanent et improvisé entre le sax et la trompette au premier plan soutenu fidèlement par la basse et la batterie. Un disque très facile et agréable d'écoute.
Jazz, afro-world, musique des Balkans from Sydney, 7 novembre 2013.
Jazz, afro-world, musique des Balkans from Sydney, 7 novembre 2013.
vendredi 8 novembre 2013
Hadoukly Yours - Hadouk Quartet
Le Hadouk quartet renouvelle avec bonheur la formule du Hadouk trio (17 ans d'existence et 7 albums magnifiques). Certes, nous avons perdu en route, Steve Shehan, qui renouvelle tout seul, mais avec d'autres, la même formule. Cette formule est celle d'un Jazz ouvert sur d'autres horizons non seulement géographiques mais aussi sonores. Le disque est évidemment une réussite sur tous les plans. Les musiciens sont excellents et le plaisir de jouer ensemble est palpable. Une perle de plus.
Loy Ehrlich au gumbass
Eric Löhrer : guitare acoustique, lapsteel, cavaquinho, banjo
Didier Malherbe : doudouk, pa-ou chinois, bansouri indien, pipeau moldave…
Jean Luc Di Fraya : Batterie, percussions, voix
Jazz, world from France chez Naïve, France, 4 novembre 2013.
Lien Spoty et lien Deezer
Loy Ehrlich au gumbass
Eric Löhrer : guitare acoustique, lapsteel, cavaquinho, banjo
Didier Malherbe : doudouk, pa-ou chinois, bansouri indien, pipeau moldave…
Jean Luc Di Fraya : Batterie, percussions, voix
Jazz, world from France chez Naïve, France, 4 novembre 2013.
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jeudi 7 novembre 2013
Sinto Swing - Daniel Willem Gypsy Jazz Band
Un disque extraordinairement réjouissant et agréable d'écoute.
Jazz manouche from Liège chez Homerecord, octobre 2013
Lien Spoty
Jazz manouche from Liège chez Homerecord, octobre 2013
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mercredi 6 novembre 2013
mardi 5 novembre 2013
innerheaven - r.roo
A nouveau un bien bel album de r.roo avec toujours ce qu'il faut de glitchy Bleeps.
IDM, Glitch, Néo-classique Chez Tympanik Audio from Kyiv in the Ukraine, Chicago, 16 octobre 2013
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IDM, Glitch, Néo-classique Chez Tympanik Audio from Kyiv in the Ukraine, Chicago, 16 octobre 2013
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lundi 4 novembre 2013
Everywhere - Fedorov & Kruzenshtern
Encore une belle surprise sur le label israélien Auris Media Records qui enchaine les perles.
Leonid Fedorov - Guitars, Vocals, Keyboards
Igor Krutogolov - Bass, Vocals, Saw, Percussion
Guy Schechter - Drums, Percussion, Back Vocals
Guest musicians:
Assaf Talmudi - Hammond Organ (U)
Ofer Tal (DJ Schoolmaster) - Turntables (U)
Kobi Farhi - Saxophone (What I’m About)
Jazz punk, Klezmer pop from Russie chez Auris Media records, septembre 2013.
Leonid Fedorov - Guitars, Vocals, Keyboards
Igor Krutogolov - Bass, Vocals, Saw, Percussion
Guy Schechter - Drums, Percussion, Back Vocals
Guest musicians:
Assaf Talmudi - Hammond Organ (U)
Ofer Tal (DJ Schoolmaster) - Turntables (U)
Kobi Farhi - Saxophone (What I’m About)
Jazz punk, Klezmer pop from Russie chez Auris Media records, septembre 2013.
dimanche 3 novembre 2013
Demo - Wasted Potential
ahaha du crust punk sans gluten... excellent!
Valérie, il est pour toi celui-ci.
Crust punk sans gluten from Toronto, Unknown records, 24 octobre 2013.
Nous ne sommes pas intolérant au gluten mais nous nous intéressons de près aux questions alimentaires parce que nous avons des enfants. Nous avons testé les recettes de Valérie Cupillard avec beaucoup de bonheur même si ça tranche avec la bonne bouffe franchouillarde traditionnelle. C'est fin, raffiné, digeste et toujours étonnant. Nous avons adoré la crème au chocolat à base de Potimarron.... La liste est longue. Le "sans gluten" est plus qu'un choix alimentaire c'est un véritable choix de vie à un niveau global. Nous sommes extrêmement critique à l'égard de l'alimentation industrielle dont les dégâts sur la planète sont incommensurables.
Vive la musique sans gluten!
Valérie, il est pour toi celui-ci.
Crust punk sans gluten from Toronto, Unknown records, 24 octobre 2013.
Nous ne sommes pas intolérant au gluten mais nous nous intéressons de près aux questions alimentaires parce que nous avons des enfants. Nous avons testé les recettes de Valérie Cupillard avec beaucoup de bonheur même si ça tranche avec la bonne bouffe franchouillarde traditionnelle. C'est fin, raffiné, digeste et toujours étonnant. Nous avons adoré la crème au chocolat à base de Potimarron.... La liste est longue. Le "sans gluten" est plus qu'un choix alimentaire c'est un véritable choix de vie à un niveau global. Nous sommes extrêmement critique à l'égard de l'alimentation industrielle dont les dégâts sur la planète sont incommensurables.
Vive la musique sans gluten!
samedi 2 novembre 2013
Whole - KIV Orchestra
Toujours aussi bien, Whole s'écoute avec grand plaisir.
Marylise Frecheville - vocals, percussion
Eric Boros - acoustic guitar
Boris Martzinovsky - accordion
Ruslan Gross - clarinet, bass clarinet
Guy Schechter - drums
Igor Krutogolov - bass, vocals, saw
+
Kosta Kaplan - electric guitar (5, 7, 9)
Eugene Lublin - trumpet (6)
Alexander Liver - vocals (6, 9)
Olga Fiaes - vocals (9)
Klezmer, punk, musette d'avant garde from France, août 2013
Marylise Frecheville - vocals, percussion
Eric Boros - acoustic guitar
Boris Martzinovsky - accordion
Ruslan Gross - clarinet, bass clarinet
Guy Schechter - drums
Igor Krutogolov - bass, vocals, saw
+
Kosta Kaplan - electric guitar (5, 7, 9)
Eugene Lublin - trumpet (6)
Alexander Liver - vocals (6, 9)
Olga Fiaes - vocals (9)
Klezmer, punk, musette d'avant garde from France, août 2013
vendredi 1 novembre 2013
Incommensurable Magnitudes - Andrew Liles
Je ne l'écouterais certainement pas deux fois. Il faut dire que ce disque est un peu long. Il dure 24 heures mais il est drôlement bien. C'est bien le "Andrew Liles" de Nurse with Wound. Allez hop, c'est parti pour 24 heures avec Andrew Liles:
La première heure peut sembler longue sachant qu'il y en a 23 similaires derrières. Elle est même assez éprouvante.
La deuxième est plus cool et passe mieux.
La troisième heure est assez flippante mais passe bien également sauf vers la fin où les oscillations redeviennent heavy comme pendant la première heure puis ça cesse un peu, on se croirait dans une église.
La quatrième commence bien et se poursuit avec de petites oscillations. Vers 4h40 un astéroïde semble s'approcher dangereusement. Où est passé le Commandant John Koenig?
A la Cinquième heure et 18 minutes les oscillations sont petites mais semblent s'étirer lentement. Tout danger semble avoir été écarté. Mais où sommes nous? Y a quelqu'un? Où êtes-vous? Où suis-je? Long moment de solitude interstellaire... Seule certitude, nous ne sommes pas encore arrivé. A 5h50 je crois que j'ai le mal de l'espace. Vous pouvez arrêter le vaisseau spatial sur la planète la plus proche s'il vous plait. La cinquième heure est vraiment longue... 5h55... malade... 5h57 le temps s'est arrêté ou quoi?
Sixième heure, ça carillonne... 6h29 je recommence à saturer....plus que 17h30 à écouter... 6h42 la nausée... La même sensation que quand j'étais enfant et que je regardais cosmos 99 chez ma grand mère, sans les odeurs de nourriture pour chat, c'est toujours ça. 6h48 étirement du temps...
La septième commence mal, ce n'est plus de la musique... d'étranges bruits... des battements d'ailes invisibles... bon j'espère que l'on ne va pas trop s'attarder ici... la musique reprend doucement. A 7h04 Elle est encore loin. 7h11 ça passe mieux... Finalement la septième n'était pas si mal.
La huitième commence doucement. 8h20 c'est long, lent et répétitif mais pas désagréable. Les aliens semblent inoffensifs.8h26 La flute est la bienvenue. 8h31 Le vaisseau est soumis à d'intenses vibrations. 8h45 La flute commence à me saouler... Si on pouvait oublier les joueurs de flute sur la prochaine planète. 8h52 les joueurs de flute peuvent rester à bord.
La neuvième est flippante. On se croirait dans la quatrième dimension. 9h20 hey les aliens revenez. 9h41 J'entends des voix. C'est vous les aliens? Me laissez pas tout seul. Vivement la dixième.
La dixième commence très bien avec ce qui ressemble à de la guitare. 10h17 je n'entends plus la guitare, seulement un vieux manège... Je sent que la nausée va revenir. 10h36 ça tourbillonne, c'est horrible. Vous n'auriez pas un sac? 10h55 la guitare est revenue mais ça tourne toujours autant.
La onzième n'est pas rassurante, ça vibre. C'est lent. 11h24 C'est même légèrement morbide avec cet orgue et ce souffle permanent qui évoque soit un train fantôme soit un crematorium en activité. Ça ne donne pas envie de s'éterniser. Vivement la douzième. 11h26 je n'entend presque plus rien... c'est la fin? Non pas maintenant, s'il vous plait madame la mort, revenez plus tard, j'aimerais au moins finir ce disque. 11h28 le bruit augmente, c'est presque rassurant.
Douzième heure, ça tourbillonne à nouveau mais à priori ce n'est pas désagréable. Ça reste long, lent et un peu monolithique. 12h45 ça monte en puissance.
La Treizième heure commence bien, ça oscille chaleureusement. on s'éloigne à une vitesse vertigineuse de la terre. 13h15 J'espère que l'on aura assez de carburant pour le retour. 13h32 c'est calme, jusque là tout va bien.
Quatorzième, c'est de la musique pour hiberner, le pilotage automatique est enclenché. Si ça reste comme ça, je peux tenir 48 heures mais pas coincé dans l'ascenseur..
La quinzième s'étoffe avec ce qui ressemble à de la musique de chambre très agréable. 15h11 On se croirait dans une salle d'attente.
La seixième ça oscille sévèrement, ce n'est pas très rassurant. 16h14 la bête semble s'éveiller. Elle a faim. 16h17 je suis encore en vie.16h21 Le xylo a dû rendormir la bête. Combien de temps ça hiberne un alien? avec un peu de chance l'hiver dure longtemps dans l'espace. Plus que 8 heures à tenir. Bientôt le tea break.16h25 la musique est lugubre, j'espère que ce n'est pas moi qui suis prévu au gouter. Les robots qui ronronnent n'ont pas l'air anthropophages et la bête a disparu. 16h29 on s'approche d'une drôle de planète. C'est prévu l'escale? la croisière n'a pas l'air de s'amuser. Il faut dire que le capitaine Merrill Stubing n'est pas de la partie. 16h34 les robots ronronnent c'est déjà ça. Vu de plus près la planète ressemble à la Transylvanie... celle des films en noir et blanc avec des châteaux déserts le jour mais étrangement peuplés la nuit. On ne peut pas faire le Tea Break sur une autre planète s'il vous plait. 16h51 qu'est-ce qu'il est lugubre cet orgue!
Tea Break Whouahhhh pas mal le tea break... un peu synthétique quand même. Il y a un petit arrière goût désuet qui m'évoque Amicalement vôtre.
Dix-septième heure Et bien ça lui a fait du bien ce petit Thé à Andrew Liles... la suite est tribale. Oups, je me suis trompé de disque... non non pas tribale la 17ème heure.... Lanscinante. 17h43 ça dub sévèrement au niveau du caisson de basse. 17h55 c'est long.
Dix-huitième heure. ça commence doucement avec ce qui ressemble à de la flute et des clochettes par intermittences... le paysage intergalactique défile lentement par le hublot.18h08 des ombres éthérées de plus en plus nombreuses s'approchent du vaisseau. L'heure n'est visiblement pas à la fête. Nous nous approchons de planètes en apparence désertiques. Les ombres sont toujours là. 18h18, elles chantent. 18h21 Le vaisseau amorce un virage, les ombres suivent tristement comme si elles n'avaient rien d'autre à faire. il faut dire que dans le vaste cimetière de comètes, où nous somme, il ne se passe pas grand chose... les vaches regardent bien les trains passer. 18h34 Les ombres ont quand même des voix bien féminines je trouve. 18h39 les ombres ont disparus, ce sont les robots qui chantent maintenant, beaucoup moins féminin comme chant.
Dix-neuvième heure. C'est lent... serions nous en orbite? 19h37 peu de variations. Le pilote a mis le pilotage automatique et roupille discrètement. Quelques gros astéroïdes s'approchent dangereusement mais très lentement. 19h49 ça s'intensifie, juste quelques champs magnétiques provenant de quelques trous noirs qui nous aspirent insensiblement, rien de grave... On ne va quand même pas réveiller le pilote pour si peu... non non je n'ai pas peur de ces gros machin noir, invisible et inodore... et puis rien ne prouve que l'on dévie de la trajectoire... à quelques kilomètres près... Je ne sais même pas où l'on va. Certes, finir dans un trou noir n'est pas très réjouissant. 19h56 ahhh c'est quoi ces cloches?
Vingtième heure Ça bipe... je vais peut-être le réveiller, le pilote, non? C'est normal? 20h16 ça vibre, c'est normal aussi? 20h20 le pilote a du se réveiller, il a allumé la radio, visiblement c'est une radio d'une autre planète que la terre que nous écoutons. ça ressemble à de la musique classique mais joué par des fantômes. 20h42 On n'entend plus la radio, seulement la musique des astres et des instruments à bords.
Vingt-et-unième heure, retour de l'orgue et de la flute lugubre, nous approcherions nous d'une planète exotique? 21h16 nous allons croiser un autre vaisseau, d'où cette corne de brume? On en viendrait presque à espérer un vaisseau pirate... enfin seulement si ce sont de jolies amazones inoffensives... 21h24 Les pirates, ce ne sera pas pour cette fois. Mais d’où viennent ces gong? Aurais-je parlé trop vite? 21h27 Il y a de l'orage dans l'air. On ferait peut-être mieux de ne pas trop s'approcher de cette planète. 21h29 Wouah una amazone à bord. Je vote pour qu'elle reste... Les robots ont le droit de vote, visiblement. Elle reste. Qu'elle revienne nous lire des poèmes, c'était sympa... et puis ça me rassurerait un peu avec cet orage qui gronde sur la planète d'à côté. Elle revient... Elle lit... Pourvu que ça dure.21h37, elle est partie, dommage, reste la cithare. C'est l'océan qu'on entend ou une pluie de météorite? 21h41 elle est revenue. C'est une princesse mais je ne comprends pas tout ce qu'elle dit. 21h43 elle est encore partie. Et maintenant c'est quoi le programme? Je n'ai pas mon maillot de bain.. 21h54 le voyage se poursuit.
(23)Vingt-deuxième heure, tout est calme, les robots gazouillent, pilotage automatique. Je vais tenter une sortie dans l'hyper-espace en espérant qu'une pluie de météorites ne va pas s’abattre sur moi comme dans Gravity. 22h30 pas de pluie de météorites... musique douce d'ascenseur intergalactique... une petit côté ocarina dans Albator... 22h46 Albator semble désespérément perdu sur une planète lointaine. Désœuvré, je doute qu'il revienne par ici tromper son ennui. On dit de lui, d'ailleurs, qu'il aurait sombrer dans l'alcool et la prostitution. Il aurait été entrainé du côté sombre de la force par le Capitaine Flamme... Des ragots à n'en pas douter. 22h49 le vide intergalactique est tristement beau. 22h54 un vaisseau inconnue s'approche du notre... une sorte de drone avec pleins d'hélices... Pas de signe de vie intelligente à bord.
(24)Vingt-troisième heure le drone est partie et j'ai failli m'assoupir... 23h05 d'étranges bruits m'ont réveillé... intelligente ou pas la forme de vie? Trop intelligente certainement pour s’intéresser à mon cas... Ou bien c'est moi qui suis trop idiot pour comprendre ce qu'elle essaye vainement de me dire... Les différences de volume sonore sont quand même un peu stressantes. Hey l'alien, c'est pas parce que tu cries que je comprends mieux ce que tu dis... va voir sur une autre planète s'y j'y suis... Heureusement, il ne comprend pas non plus ce que je dis. Il est quand même parti.... 23h23 d'autres formes de vie semblent vouloir s'approcher... J'suis pas fan des expériences chamaniques... Vraiment pas mon truc. Hey les robots n'ayez pas peur... ce sont juste quelques esprits qui errent. La princesse s'est mise à la harpe dont elle joue comme avec un violoncelle... Je me demande de quelle planète, elle vient. 23h31 Les esprits semblent désormais errer en paix. 23h32 hey ho du calme la princesse... doucement... c'est fragile une harpe...Vivement la pause thé. 23h39 Les esprits s'y mettent... Quelle cacophonie... C'est ça qui est pénible avec les esprits, il faut toujours qu'ils parlent en même temps et on n'est jamais sûr d'avec qui on a affaire... L'alien est revenu, il a l'air de comprendre les esprits lui... Grand bien lui fasse... Bon c'est quand la pause? encore 20 minutes. ouch, c'est long... et je commence à avoir faim... hey les esprits... euh non rien, je suis bête... 23h53 ça se calme... hey l'alien, du calme... Il a faim lui aussi... Il me regarde bizarrement...23h55 les trucs avec des ailes reviennent et détournent son attention... Je lui fait un petit coucou de la main et m'éclipse direction the Wooden hill pour 12 minutes de pauses (rattrapage, en fait) avant la dernière heure.
(25) Up the Wooden hi...ahahah c'est quoi ce truc... les robots ont l'air d'apprécier. Manque pas d'humour Andrew Liles... Nurse with wound ah je comprends maintenant... Je vais me faire discret quand même... Entre l'alien et la nurse avec son grand couteau mon cœur balance.
(26)Vingt-quatrième heure 24h15, il s'éssoufle... c'est assez drôle...24h17 enfin un peu de noise... c'est terrible ça commence à être vraiment bien... Pourvu que ça dure... 24h21 de mieux en mieux ahaha... Il se lâche. Ça me fait penser à H2G2 Le Guide du voyageur galactique, le personnage du robot dépressif... Dépressif parce qu'il a l'éternité devant lui et que ça lui semble long l'éternité. Il est tellement dépressif qu'il arrive à rendre les autres ordinateurs dépressifs... 24h28 Le robot dépressif est parti... et les oscillations assez courtes ont repris bon train... Serions-nous en approche du point d'arrivé? La terre? La Terre... 24h43 Des sirènes... Nous y sommes. Longues minutes de dépressurisations... Sont-ils vraiment obligés de scier la porte? 24h58 sirène des pompiers, c'est fini... Sommes nous vraiment partis seulement pendant 24 heures?
De toute évidence, il s'agit d'un disque indispensable que tout le monde devrait écouter au moins une fois dans sa vie... [ Il y a des phrases comme celle-là qui sont assez marrantes à écrire... ] En attendant que d'autres chroniqueurs s'y attaquent, j'espère que ma chronique vous aura donné envie de l'écouter [Allez je continue dans la même veine... ] Ce disque fait partie d'une série d’œuvres à venir toutes aussi longues et toute aussi belles et indispensables.... Andrew Liles n'a pas encore tout à fait fini la prochaine, mais il travaille quasiment sans interruption dessus.
Musique expéééééééérrrriiiiiiiiiimmmmentaaaaaleuh from La Terre, Août 2013
La première heure peut sembler longue sachant qu'il y en a 23 similaires derrières. Elle est même assez éprouvante.
La deuxième est plus cool et passe mieux.
La troisième heure est assez flippante mais passe bien également sauf vers la fin où les oscillations redeviennent heavy comme pendant la première heure puis ça cesse un peu, on se croirait dans une église.
La quatrième commence bien et se poursuit avec de petites oscillations. Vers 4h40 un astéroïde semble s'approcher dangereusement. Où est passé le Commandant John Koenig?
A la Cinquième heure et 18 minutes les oscillations sont petites mais semblent s'étirer lentement. Tout danger semble avoir été écarté. Mais où sommes nous? Y a quelqu'un? Où êtes-vous? Où suis-je? Long moment de solitude interstellaire... Seule certitude, nous ne sommes pas encore arrivé. A 5h50 je crois que j'ai le mal de l'espace. Vous pouvez arrêter le vaisseau spatial sur la planète la plus proche s'il vous plait. La cinquième heure est vraiment longue... 5h55... malade... 5h57 le temps s'est arrêté ou quoi?
Sixième heure, ça carillonne... 6h29 je recommence à saturer....plus que 17h30 à écouter... 6h42 la nausée... La même sensation que quand j'étais enfant et que je regardais cosmos 99 chez ma grand mère, sans les odeurs de nourriture pour chat, c'est toujours ça. 6h48 étirement du temps...
La septième commence mal, ce n'est plus de la musique... d'étranges bruits... des battements d'ailes invisibles... bon j'espère que l'on ne va pas trop s'attarder ici... la musique reprend doucement. A 7h04 Elle est encore loin. 7h11 ça passe mieux... Finalement la septième n'était pas si mal.
La huitième commence doucement. 8h20 c'est long, lent et répétitif mais pas désagréable. Les aliens semblent inoffensifs.8h26 La flute est la bienvenue. 8h31 Le vaisseau est soumis à d'intenses vibrations. 8h45 La flute commence à me saouler... Si on pouvait oublier les joueurs de flute sur la prochaine planète. 8h52 les joueurs de flute peuvent rester à bord.
La neuvième est flippante. On se croirait dans la quatrième dimension. 9h20 hey les aliens revenez. 9h41 J'entends des voix. C'est vous les aliens? Me laissez pas tout seul. Vivement la dixième.
La dixième commence très bien avec ce qui ressemble à de la guitare. 10h17 je n'entends plus la guitare, seulement un vieux manège... Je sent que la nausée va revenir. 10h36 ça tourbillonne, c'est horrible. Vous n'auriez pas un sac? 10h55 la guitare est revenue mais ça tourne toujours autant.
La onzième n'est pas rassurante, ça vibre. C'est lent. 11h24 C'est même légèrement morbide avec cet orgue et ce souffle permanent qui évoque soit un train fantôme soit un crematorium en activité. Ça ne donne pas envie de s'éterniser. Vivement la douzième. 11h26 je n'entend presque plus rien... c'est la fin? Non pas maintenant, s'il vous plait madame la mort, revenez plus tard, j'aimerais au moins finir ce disque. 11h28 le bruit augmente, c'est presque rassurant.
Douzième heure, ça tourbillonne à nouveau mais à priori ce n'est pas désagréable. Ça reste long, lent et un peu monolithique. 12h45 ça monte en puissance.
La Treizième heure commence bien, ça oscille chaleureusement. on s'éloigne à une vitesse vertigineuse de la terre. 13h15 J'espère que l'on aura assez de carburant pour le retour. 13h32 c'est calme, jusque là tout va bien.
Quatorzième, c'est de la musique pour hiberner, le pilotage automatique est enclenché. Si ça reste comme ça, je peux tenir 48 heures mais pas coincé dans l'ascenseur..
La quinzième s'étoffe avec ce qui ressemble à de la musique de chambre très agréable. 15h11 On se croirait dans une salle d'attente.
La seixième ça oscille sévèrement, ce n'est pas très rassurant. 16h14 la bête semble s'éveiller. Elle a faim. 16h17 je suis encore en vie.16h21 Le xylo a dû rendormir la bête. Combien de temps ça hiberne un alien? avec un peu de chance l'hiver dure longtemps dans l'espace. Plus que 8 heures à tenir. Bientôt le tea break.16h25 la musique est lugubre, j'espère que ce n'est pas moi qui suis prévu au gouter. Les robots qui ronronnent n'ont pas l'air anthropophages et la bête a disparu. 16h29 on s'approche d'une drôle de planète. C'est prévu l'escale? la croisière n'a pas l'air de s'amuser. Il faut dire que le capitaine Merrill Stubing n'est pas de la partie. 16h34 les robots ronronnent c'est déjà ça. Vu de plus près la planète ressemble à la Transylvanie... celle des films en noir et blanc avec des châteaux déserts le jour mais étrangement peuplés la nuit. On ne peut pas faire le Tea Break sur une autre planète s'il vous plait. 16h51 qu'est-ce qu'il est lugubre cet orgue!
Tea Break Whouahhhh pas mal le tea break... un peu synthétique quand même. Il y a un petit arrière goût désuet qui m'évoque Amicalement vôtre.
Dix-septième heure Et bien ça lui a fait du bien ce petit Thé à Andrew Liles... la suite est tribale. Oups, je me suis trompé de disque... non non pas tribale la 17ème heure.... Lanscinante. 17h43 ça dub sévèrement au niveau du caisson de basse. 17h55 c'est long.
Dix-huitième heure. ça commence doucement avec ce qui ressemble à de la flute et des clochettes par intermittences... le paysage intergalactique défile lentement par le hublot.18h08 des ombres éthérées de plus en plus nombreuses s'approchent du vaisseau. L'heure n'est visiblement pas à la fête. Nous nous approchons de planètes en apparence désertiques. Les ombres sont toujours là. 18h18, elles chantent. 18h21 Le vaisseau amorce un virage, les ombres suivent tristement comme si elles n'avaient rien d'autre à faire. il faut dire que dans le vaste cimetière de comètes, où nous somme, il ne se passe pas grand chose... les vaches regardent bien les trains passer. 18h34 Les ombres ont quand même des voix bien féminines je trouve. 18h39 les ombres ont disparus, ce sont les robots qui chantent maintenant, beaucoup moins féminin comme chant.
Dix-neuvième heure. C'est lent... serions nous en orbite? 19h37 peu de variations. Le pilote a mis le pilotage automatique et roupille discrètement. Quelques gros astéroïdes s'approchent dangereusement mais très lentement. 19h49 ça s'intensifie, juste quelques champs magnétiques provenant de quelques trous noirs qui nous aspirent insensiblement, rien de grave... On ne va quand même pas réveiller le pilote pour si peu... non non je n'ai pas peur de ces gros machin noir, invisible et inodore... et puis rien ne prouve que l'on dévie de la trajectoire... à quelques kilomètres près... Je ne sais même pas où l'on va. Certes, finir dans un trou noir n'est pas très réjouissant. 19h56 ahhh c'est quoi ces cloches?
Vingtième heure Ça bipe... je vais peut-être le réveiller, le pilote, non? C'est normal? 20h16 ça vibre, c'est normal aussi? 20h20 le pilote a du se réveiller, il a allumé la radio, visiblement c'est une radio d'une autre planète que la terre que nous écoutons. ça ressemble à de la musique classique mais joué par des fantômes. 20h42 On n'entend plus la radio, seulement la musique des astres et des instruments à bords.
Vingt-et-unième heure, retour de l'orgue et de la flute lugubre, nous approcherions nous d'une planète exotique? 21h16 nous allons croiser un autre vaisseau, d'où cette corne de brume? On en viendrait presque à espérer un vaisseau pirate... enfin seulement si ce sont de jolies amazones inoffensives... 21h24 Les pirates, ce ne sera pas pour cette fois. Mais d’où viennent ces gong? Aurais-je parlé trop vite? 21h27 Il y a de l'orage dans l'air. On ferait peut-être mieux de ne pas trop s'approcher de cette planète. 21h29 Wouah una amazone à bord. Je vote pour qu'elle reste... Les robots ont le droit de vote, visiblement. Elle reste. Qu'elle revienne nous lire des poèmes, c'était sympa... et puis ça me rassurerait un peu avec cet orage qui gronde sur la planète d'à côté. Elle revient... Elle lit... Pourvu que ça dure.21h37, elle est partie, dommage, reste la cithare. C'est l'océan qu'on entend ou une pluie de météorite? 21h41 elle est revenue. C'est une princesse mais je ne comprends pas tout ce qu'elle dit. 21h43 elle est encore partie. Et maintenant c'est quoi le programme? Je n'ai pas mon maillot de bain.. 21h54 le voyage se poursuit.
(23)Vingt-deuxième heure, tout est calme, les robots gazouillent, pilotage automatique. Je vais tenter une sortie dans l'hyper-espace en espérant qu'une pluie de météorites ne va pas s’abattre sur moi comme dans Gravity. 22h30 pas de pluie de météorites... musique douce d'ascenseur intergalactique... une petit côté ocarina dans Albator... 22h46 Albator semble désespérément perdu sur une planète lointaine. Désœuvré, je doute qu'il revienne par ici tromper son ennui. On dit de lui, d'ailleurs, qu'il aurait sombrer dans l'alcool et la prostitution. Il aurait été entrainé du côté sombre de la force par le Capitaine Flamme... Des ragots à n'en pas douter. 22h49 le vide intergalactique est tristement beau. 22h54 un vaisseau inconnue s'approche du notre... une sorte de drone avec pleins d'hélices... Pas de signe de vie intelligente à bord.
(24)Vingt-troisième heure le drone est partie et j'ai failli m'assoupir... 23h05 d'étranges bruits m'ont réveillé... intelligente ou pas la forme de vie? Trop intelligente certainement pour s’intéresser à mon cas... Ou bien c'est moi qui suis trop idiot pour comprendre ce qu'elle essaye vainement de me dire... Les différences de volume sonore sont quand même un peu stressantes. Hey l'alien, c'est pas parce que tu cries que je comprends mieux ce que tu dis... va voir sur une autre planète s'y j'y suis... Heureusement, il ne comprend pas non plus ce que je dis. Il est quand même parti.... 23h23 d'autres formes de vie semblent vouloir s'approcher... J'suis pas fan des expériences chamaniques... Vraiment pas mon truc. Hey les robots n'ayez pas peur... ce sont juste quelques esprits qui errent. La princesse s'est mise à la harpe dont elle joue comme avec un violoncelle... Je me demande de quelle planète, elle vient. 23h31 Les esprits semblent désormais errer en paix. 23h32 hey ho du calme la princesse... doucement... c'est fragile une harpe...Vivement la pause thé. 23h39 Les esprits s'y mettent... Quelle cacophonie... C'est ça qui est pénible avec les esprits, il faut toujours qu'ils parlent en même temps et on n'est jamais sûr d'avec qui on a affaire... L'alien est revenu, il a l'air de comprendre les esprits lui... Grand bien lui fasse... Bon c'est quand la pause? encore 20 minutes. ouch, c'est long... et je commence à avoir faim... hey les esprits... euh non rien, je suis bête... 23h53 ça se calme... hey l'alien, du calme... Il a faim lui aussi... Il me regarde bizarrement...23h55 les trucs avec des ailes reviennent et détournent son attention... Je lui fait un petit coucou de la main et m'éclipse direction the Wooden hill pour 12 minutes de pauses (rattrapage, en fait) avant la dernière heure.
(25) Up the Wooden hi...ahahah c'est quoi ce truc... les robots ont l'air d'apprécier. Manque pas d'humour Andrew Liles... Nurse with wound ah je comprends maintenant... Je vais me faire discret quand même... Entre l'alien et la nurse avec son grand couteau mon cœur balance.
(26)Vingt-quatrième heure 24h15, il s'éssoufle... c'est assez drôle...24h17 enfin un peu de noise... c'est terrible ça commence à être vraiment bien... Pourvu que ça dure... 24h21 de mieux en mieux ahaha... Il se lâche. Ça me fait penser à H2G2 Le Guide du voyageur galactique, le personnage du robot dépressif... Dépressif parce qu'il a l'éternité devant lui et que ça lui semble long l'éternité. Il est tellement dépressif qu'il arrive à rendre les autres ordinateurs dépressifs... 24h28 Le robot dépressif est parti... et les oscillations assez courtes ont repris bon train... Serions-nous en approche du point d'arrivé? La terre? La Terre... 24h43 Des sirènes... Nous y sommes. Longues minutes de dépressurisations... Sont-ils vraiment obligés de scier la porte? 24h58 sirène des pompiers, c'est fini... Sommes nous vraiment partis seulement pendant 24 heures?
De toute évidence, il s'agit d'un disque indispensable que tout le monde devrait écouter au moins une fois dans sa vie... [ Il y a des phrases comme celle-là qui sont assez marrantes à écrire... ] En attendant que d'autres chroniqueurs s'y attaquent, j'espère que ma chronique vous aura donné envie de l'écouter [Allez je continue dans la même veine... ] Ce disque fait partie d'une série d’œuvres à venir toutes aussi longues et toute aussi belles et indispensables.... Andrew Liles n'a pas encore tout à fait fini la prochaine, mais il travaille quasiment sans interruption dessus.
Musique expéééééééérrrriiiiiiiiiimmmmentaaaaaleuh from La Terre, Août 2013
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