Lundi : Jazz
Mardi : Electro, IDM, Ambient,
Mercredi : Musique du monde et d'ailleurs.
Jeudi : Musiques expérimentales, Power electro, Harsh noise, drone, doom, dark ambient. country, death-industrial
Vendredi : Pop music
Samedi : Proto-punk, Punk, Post-punk
Dimanche : Musique classique, néo-classique et contemporaine.

jeudi 26 novembre 2015

空隙 - Dystopia

Il n'est pas si facile qu'on le pense de trouver de l'auto-flagellation auditive de qualité. Il nous faudra donc nous contenter de sonder l’abime de l'extérieur. Il faudra être patient pour que l'utopie sonore proposée ici vire enfin au cauchemar (dystopie). Dès le départ, les sons ne sont pas très rassurant. L'angoisse monte lentement mais maintient toujours l'horreur à distance. Certes, au bout de 40 minutes cela harsh un peu mais cela reste bien en deçà du supportable. Rassurez-vous c'est sur la durée que le disque est éprouvant (presque 2h30 tout de même)

Lien bandcamp

Dark ambient, harsh noise, 24 novembre 2015

9 commentaires:

  1. "de l'auto-flagellation auditive de qualité." lol
    pourquoi tant de N ? t'as kekchoz à te reprocher ? Dès que je t'aurai géolocalisé sur Gogool maps, je vais te bombarder de vieux Steve Roach, tu vas voir...
    à part ça, jolie pochette. J'appréhende un peu d'écouter le contenu.

    RépondreSupprimer
  2. Me souviens pas de mes vies antérieures pourtant j'ai arrêté l'alcool depuis longtemps. Explorer notre abime intérieur est fascinant mais il faut la bande son appropriée.

    RépondreSupprimer
  3. Pour explorer mon abîme intérieur, il me suffit de lire lemonde.fr ou à défaut, de contempler mon blog : à l'instar du bifidus actif, ce que le démon fait à l'intérieur se voit aussi à l'extérieur.

    RépondreSupprimer
  4. Tu devrais faire une pause avec l'actu (qui certes ne fait pas beaucoup de pause en ce moment). Ce n'est pas bon pour tes nerfs. Si ce que fait le démon à l'intérieur de nous se voit aussi à l'extérieur, soit je n'en ai pas, soit les femmes sont toutes aveugles. C'est quoi les symptômes? démangeaisons? perte d'appétit? air triste et renfrogné?

    RépondreSupprimer
  5. Plus j'y réfléchis plus je me dis qu'il n'y a pas de N dans ma pratique de l'auto-flagellation auditive. Qui n'a jamais reçu le kyosaku ne peut en comprendre le caractère vivifiant. Deshimaru le dit très bien " le kyosaku arrache la souffrance à la source".

    RépondreSupprimer
  6. Sans doute, quand c'est Deshimaru qui te le donne. A mon avis, et d'après mon expérience en ce domaine, l'auto-flagellation compte pour du beurre.

    RépondreSupprimer
  7. N'ayant pas connu Deshimaru personnellement je n'en sais rien. Je ne peux que juger l'efficacité de l'un de ses disciples à qui Deshimaru a transmis l'art de manier le kyosaku. S'il on peut appeler un art le fait de taper comme une brute les épaules de quelqu'un avec un bâton. Je pense que ce n'est pas comparable à de l'auto-flagellation, dans la mesure où le but n'est pas le même. Je n'ai jamais pratiqué l'auto-flagellation pour de vrai, je ne peux pas comparer.

    Tout ce dont je peux témoigner c'est l'effet du kyosaku donné par un maître (qui est en ce moment même dans un temple au japon -ce qui ne prouve rien- ). J'ai ressenti une très forte vibration dans tous le corps ainsi qu'une grande chaleur comme si j'étais une grosse cloche vide en train de fondre. Je n'ai trouvé ça ni agréable ni désagréable mais très curieux. Et après ça m'a fait l'effet de trois cafés sans l’énervement induit par le café. J'avais déjà reçu le kyosaku auparavant mais donné par des gens moins expérimenté que le maître en question et qui tapent beaucoup moins fort.

    Quand j'ai dit à mes condisciples que j'avais beaucoup aimé recevoir le kyosaku, cet été, du maitre qui est le référent de notre dojo, ils ont tous dit en cœur "t'es maso", parce que eux ont eus des bleus sur les épaules et qu'ils n'ont jamais redemandé ensuite.

    Je n'ai pas le sentiment d'être maso, au contraire. Si le kyosaku augmente notre présence au monde, alors les plaisirs s'en trouvent également augmentés. Je préfère sacrifier un plaisir (comme boire de l'alcool) si je dois le payer ensuite d'un plus grand déplaisir (la gueule de bois). A l'inverse je n'ai rien contre ce qui peut être douloureux (si ce n'est ni dangereux, ni risqué, ni malsain) si cela se paye d'une grande joie. C'est également le cas pour la musique.

    RépondreSupprimer
  8. Excuse-moi, mais je ne vois pas en quoi la grande joie qu'on retire d'une musique, c'est quand elle laisse la place au silence. Mais je vais réécouter le disque en suivant tes conseils. J'ai peut-être raté une marche dans l'escalier de ta cave.

    RépondreSupprimer
  9. Le silence c'est un peu comme le vide, ça n'existe pas vraiment. Le silence s'écoute également. Dans le silence il y a toujours des bruits des oiseaux, des marteaux piqueurs, nos bruits de ventre, notre respiration, notre cœur qui bat... Il suffit d'y être attentif. Le silence entre deux notes, c'est encore de la musique.

    RépondreSupprimer