Aphex Twin - Syro

Je pensais passer sous silence le dernier Aphex Twin, qui finalement n'est pas si mal. On a vraiment l'impression d'entendre un disque d'Aphex Twin que l'on ne connaissait pas. Si vous vous demandez si j'ai fait des études de musicologie pour arriver à un tel niveau de perspicacité, je vous répondrais que non. En attendant, il m'a quand même bien mis en transe.

Lien Spoty

Electro from UK chez Warp, 22 septembre 2014

Eno - Hyde - High Life

C'est vraiment curieux, j'ai détesté Someday World alors que j'ai  beaucoup aimé ce High Life... Je tente désespérément d'écouter Someday World en essayant de me convaincre que ce sont "les mêmes" mais non ça ne prend pas... qu'est-ce que cette daube (avec ces synthés vintages -pourris- et ces voix pop acidulées) fait chez Warp?... et inversement  High life coule de source, suffisamment bizarre, innovant, polyrythmique, minimal et répétitif pour retenir mon attention du début à la fin... Comme s'il s'agissait de remix en temps réel par un touche à tout de génie, comme s'ils s'étaient enfin lachés...

Lien Pitchfork (plus de lien pour le moment)

Electro-pop-rock chez Warp, 1 juillet 2014

Tomorrow's harvest - Boards of Canada

Excellent album qui donne envie de réécouter les premiers albums. Revient régulièrement sur ma platine virtuelle.

Electro from Edimbourg chez Warp, 2013

Lien grooveshark

Bubbles cover - Stay Down - Two Lone Swordsmen

Les bulles ne sont pas seulement sur la pochette. Ce disque est naturellement remonté à la surface de ma mémoire. 

Si vous vous attendiez à quelque chose de léger, c'est encore raté. Il vous emmènera plutôt dans les profondeurs obscures et froides. Quel choc ce fut d'entendre cette musique en 1998. Certes, Warp existait déjà depuis 10 ans, et Portishead, Massive attack, Dj Cam, Autechre et Aphew Twin avaient déjà ouvert la voie. Aujourd'hui sur le label Cold Meat Industry on trouve des choses aussi effrayantes avec une qualité de son époustouflante. Neanmoins Stay Down, A virus with shoes et Tiny reminders sont pour moi des chefs d’œuvres indépassables.

Les premières secondes sont extraordinaires. Elles m'évoquent cette séquence dans Le Grand Bleu lorsque le père (du petit garçon qui est dans la barque) vêtu d'un lourd scaphandre sombre tragiquement dans les profondeurs et que l'on voit seulement les câbles filer vers le fond. Oui, je sais, on est mercredi le jour des enfants...

[Revenez dans quelques jours, il y aura encore des bulles sur la pochette (le 31/01) mais beaucoup plus légères -pour l'instant personne n'a fait ce second choix mystère- étrange!]

Andrew Weatherall et Keith Tenniswood

Electro, IDM, from quelque part en Angleterre chez Warp, 1998

Lien Spoty