Il s'agit d'un disque fortement dépressif mais également éblouissant d'une lumière nocturne pour noctambule... une manière lumineuse de transformer de la négativité en positivité. C'est à la fois triste et drôle... allez... note maximale pour ce disque.
Lien Spoty
Hip Hop, Disco, Comprenne qui voudra from Versailles chez Modular, 2013
J'avoue avoir un vrai dilemme entre :
RépondreSupprimerdisque fortement dépressif mais également éblouissant d'une lumière nocturne pour noctambule
et
Hip Hop, Disco
Comprenne qui voudra. Ou qui pourra ?
Je me souviens très bien de ce que tu avais écrit sur la disco sur l'Année du dragon mais nous n'avions pu en discuter pour cause de suppression de blog... Le Zornophage n'avait pas eu le temps de lire ton message...
RépondreSupprimerIci comme pour le Grand Popo Football club ça s'écoute au second degré... au premier c'est dépressif parce que Fuzati l'a enregistré la nuit pendant deux ans dans un état de fatigue avancé et sous influences (alcool + drogues + problèmes cardiaques + enfant + boulot + transports en commun). Au second degré le résultat est lumineux, fascinant, génial... et ce disque tombe au bon moment pour moi... il est extraordinairement lumineux. J'y vois une forme de résilience
Hip hop, lounge et disco ça passe pour moi super bien en version instrumentale et au second degré...
Comprenne qui voudra... fait référence à un poème d'Eluard... Comprenne qui voudra signifie dans le poème que les gens pourraient comprendre mais généralement ils ne le veulent pas... c'est souvent le cas dès qu'il y a second degré, résilience ou ironie de l'Histoire.
Beaucoup de choses véhiculées par cet album... à la différence d'un Daft Punk sur-médiatisé!
RépondreSupprimerSur ce blog, je ne parle que des disques que j'ai vraiment aimé... ceux qui aurait obtenu la note maximale si j'étais suffisamment débile pour mettre des notes... Avec le dernier Daft Punk, je suis très mitigé, c'est pourquoi je préfère ne pas en parler... d'un côté 4F télérama et de l'autre il se fait descendre sur SWQW... Personnellement, je n'ai pas réussi à l'écouter en entier mais ça n'a rien à voir avec la sur-médiatisation...
RépondreSupprimerLà j'accroche totalement avec le Klub des Loosers, j'avoue avoir un peu de mal avec le flow de Fuzati sur ses autres disques... Si Fuzati avait bénéficié du même budget que Daft Punk, je ne pense pas que cet album aurait été aussi joyeusement désespéré. Je tiens à préciser que lorsque je l'ai écouté la première fois, j'ignorais totalement dans quelles conditions il avait été enregistré... J'écoute en aveugle, j'accroche et après je cherche à comprendre pourquoi.
Dans le même genre, il y a Rubin Steiner, à la fois plus puissant (trash) et plus léger (moins désespéré)
Merci d'être passé l'Anonyme...