L'esprit d'escalier c'est l'inspiration qui vient trop tard une fois en bas des marches de la tribune. Heureusement, il existe des techniques pour éviter ce type de désagrément. Leigh Toro s'en sort bien... Je n'ai pas le sentiment qu'il manque de présence d'esprit.
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Expé, Electro-acoustique chez eilean rec., 12 décembre 2014
Elle est sympa cette pochette. Après expé ça veut tellement rien dire (ou tout dire) que je n'ai plus qu'à tester pour me faire une idée.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si le tag " unclassifiable" nous renseigne beaucoup plus mais je pense que l'on est assez loin des autres genres pop rock jazz punk etc. Mais tu as raison j'ajoute Electro-acoustique car on y entend du xylo et des bruits électroniques mais j'ignore quels instruments sont utilisés et quelles formes ils ont et comment les sons sont modifiés mais si je le savais ça démystifierais peut-être un peu le truc ce que je ne souhaite pas forcément non plus.
SupprimerCe n'est pas non plus le disque du siècle mais comme les bons disques ne se bousculent pas trop en ce moment celui-ci me va parfaitement. Et puis c'est la première fois que j'entends cette expression "L'esprit d'escalier" c'est curieux non ? Je me souviens une fois d'avoir été interviewé dans la rue avec une question qui était "si vous trompiez votre femme lui diriez-vous" j'ai répondu non et il m'a fallu des années pour arriver à une réponse plus satisfaisante...
Tu ne connais pas l'expression "l'esprit d'escalier" ? je l'utilise pour dire que ce que je dis au moment où je parle me fais penser à autre chose que j'expose à la suite mais qui n'a rien avoir avec la première idée exprimée...
SupprimerTon souvenir sur la question de savoir ce que tu dirais ou pas à ta femme si tu la trompais (reste encore ensuite à définir ce que signifie tromper), ça pour moi c'est passé du coq à l'âne et pas avoir un esprit d'escalier.
https://www.youtube.com/watch?v=Frq_RNKrnyE
Je ne suis pas sûr que tu utilises cette expression dans son sens originel :
Supprimer"Cette apostrophe me déconcerte et me réduit au silence, parce que l’homme sensible, comme moi, tout entier à ce qu’on lui objecte, perd la tête et ne se retrouve qu’au bas de l’escalier. »
Je parlais de cette situation où on te mets un micro sous le nez et on te pose des questions qui de toutes façons sont biaisés. je devais avoir 16 ou 17 ans quand cette journaliste de la radio m'a mis son micro sous le nez pour me poser cette question ""si vous trompiez votre femme lui diriez-vous" je dis non elle me demande pourquoi je réponds pour ne pas la blesser et elle enchaine "mais si elle s'en rend compte c'est encore pire"... quoique je réponde j'avais le sentiment d'être le pire des machos... cette conversation m'a laissé un gout amer. J'ai vraiment eu ce sentiment d'être au bas de l'escalier, humilié. Après quelques années de philo et bien plus de mariage il aurait suffit que je réponde "qu'il suffit d'agir de telle manière qu'une telle question n'ait pas à se poser" Il n'est même pas utile d'entrer dans un débat sur ce que signifie tromper quelqu'un.
J'ai souvent ce problème de ne pas être satisfait de mes propres réponses aux questions que l'on me pose.
Si on répondait et agissait toujours de manière raisonnée, rationnelle, satisfaisante, on serait des robots... mais voilà on interagit...
SupprimerJ'ai me suis retrouvée une seule fois de manière imprormptue avec une caméra dans les yeux, on m'a posé la question "qu'est-ce que ça vous fait de devoir boucler votre ceinture de sécurité à l'arrière d'une voiture ?" (c'était dans les années 90 quand la loi qui rendait ça obligatoire était tombée), j'ai répondu "Ca m'est complètement égal parce que quand je suis dans une voiture je suis toujours à la place du conducteur", il n'y a pas eu d'autres questions...
Ah pas mal, le coup de la ceinture, la dernière fois que j'ai été interviewé par la téloche c'était à propos des courges que j'achetais sur le marché mais mon discours a été amputé au montage, faut dire je suis intarissable sur le sujet... Je pensais que c'était la télé locale ben non à ma grande surprise des gens que je connais regardaient le journal de 13h sur TF1 lorsque j'y suis passé.
SupprimerCertes nous interagissons et nous ne sommes pas des robots mais l'expression "L'esprit d'escalier" laisse entendre que nous sommes ensuite travaillés par les questions auxquelles nous avons le sentiment d'avoir du mal à répondre. C'est aussi ce travail de la question qui s’entend dans ce disque c'est pourquoi j'avais envie d'en parler.
Bon, il ne me reste donc plus qu'à combler mes lacunes en me plongeant dans le "vocabulaire européen des philosophies : Dictionnaire des intraduisibles", et peut-être que j'y trouverai aussi les milles et une façon que les inuits ont pour décrire un flocon de neige mais là c'est moins sûr....
SupprimerAvant de s'endormir ...
Supprimer"Qui sait combien de mots l’escalier essaie avant de trouver la sortie de son oreille"
http://www.boriswolowiec.fr/la-posture-des-choses/extraits/escalier/
J'ai bien peur que ce "vocabulaire européen des philosophies : Dictionnaire des intraduisibles" soit encore trop restreint. Je ne voudrais pas abuser mais l'idée qu'il y aurait des questions qui nous travailleraient personnellement et auxquelles nous sommes censés apporter un éclairage personnel est au cœur de la tradition Zen Rinzai. Tout peut-être l'objet d'un Koan même un escalier. L’ escalier enchante la musique des pas.
SupprimerHeu, si je ne venais pas sur ce blog depuis un an, je croirais que tu fais du prosélytisme...
Supprimeret quand on te pose une question, si elle dépasse les simples faits, c'est normal que tu veuilles y apporter un éclairage personnel...mais de là à chaque fois à pratiquer l'introspection avant d'y répondre, là c'est différent...
Pour ma part quand il s'agit de répondre à des questions, je me demande souvent quelle est la part de réelle nouveauté qui y est apportée, en d'autres termes est-ce que tu répètes, adaptes ce que tu as déjà vu, lu de ce qui est vraiment quelque chose de nouveau...(je ne sais pas si c'est très compréhensible ce que je dis)
Difficile de parler longtemps d'un sujet sans parler de ce qui se situe en arrière plan. Si l'expression l'esprit d'escalier m'interpelle c'est pour deux raisons sur lesquelles je ne souhaite pas m'étendre. La première c''est que l'esprit d'escalier implique cette idée de tribune (devant laquelle je me suis retrouvé jeudi dernier). La deuxième c'est que dans ce contexte on m'a posé une question à laquelle il m'est difficile de répondre par oui ou non et à laquelle je n'ai pas encore de réponse. La question était "avez vous un travail perso à côté de votre travail pro?"
SupprimerJ'ai du mal à répondre car j'ai tendance à considérer mon travail pro comme un travail perso et quand je fais un travail perso, par exemple du paysage, il se transforme en commande institutionnelle comme celui de l'office du tourisme. Mais ma première réponse ça a été de dire non... et après j'ai ramé en sens inverse, d'où mon insatisfaction par rapport à cette question qui pose aussi le problème d'où je situe mon ego dans mon travail.
Cela rejoint ta question de savoir quel est ton apport personnel quand tu réponds à une question (ou à une commande) et de voir à l'inverse ce qui nous conditionne (ce que nous avons vu et lu)
Les marches de l'escalier sont trop hautes pour moi... alors l'esprit il est dans les limbes...
RépondreSupprimerUne visite envoutante.... http://open.spotify.com/album/2I7RRPP7W0EbIVtWfZrALZ
je suis fan de night music mais j'ai eu un peu de mal avec celui-là faut que je retente...
Supprimerles tracks sont hérérogènes, certains sont bien et d'autres moins
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