Zappé sauvagement à la première écoute "c'est nul" avant de m'apercevoir que c'est la moitié de Air... "arf ouais" puis finalement deux tentatives plus loin "pas si mal"... bon bon ça s'écoute, le charme est toujours là, un peu comme celui d'une femme à la beauté trop évidente, qui vous donne envie de fuir plus qu'autre chose, mais que faire si elle fait le premier pas?
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Electro, 18 septembre 2015
J'ai même pas eu le courage de tenter l'aventure, et pourtant je suis un sacré fan de Air (enfin jusqu'à Talkie Walkie inclus). Mais la trajectoire du duo depuis, n'a cessé de me décevoir.
RépondreSupprimerJe tenterai peut-être l'expérience, cela dit.
Tente... Tente... Pas le disque du siècle (trop léger) mais il y a vraiment des choses intéressantes même si on est loin de ce qui nous a fait aimé air. Ce n'est pas air c'est ça aussi qui est bien.
Supprimerah c'est drôle, j'ai zappé samedi à l'écoute du premier morceau, je vais m'y remettre après avoir lu ta chronique (je te laisse malgré tout à ta réflexion et/ou action la fille trop belle qui insiste...)
SupprimerDu coup tu me diras si tu as réussi à aller au delà de ton appréhension de départ. J'ai légèrement modifié mon texte. La question c'est quand on va au delà de son appréhension de départ jusqu'où peut-on aller? Je trouve drôle que Dogen (L'un des plus grands maitre zen) se soit donné la peine de préciser que si le Bodhisattva doit sauver tous les êtres cela inclut également les plus jolies femmes.
Supprimerhttp://www.shobogenzo.eu/archives/2013/10/31/28332293.html
Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien savoir des femmes ce maître Dogen....
SupprimerTu veux vraiment dire appréhension et pas retenue ? si c'est appréhension, alors aller jusqu'au bout
"Eiheiji représentait une tentative de la part de Dogen de créer un monde monastique parfait, alors qu'avaient lieu des bouleversements à la fois au Japon et dans le Bouddhisme. Il se retira dans ces montagnes isolées avec une poignée de disciples. A Eiheiji, il espérait que les "standards les plus purs" de la vie monastique zen puissent être enseignés et perfectionnés, et quand il vint, il amena avec lui à la fois des hommes et des femmes."
Supprimer"Tout au long de sa vie, Dogen lui-même fut sous l’influence de femmes monastiques. Un mois avant de mourir, il écrivit que Egi-ni était la « sœur de Dharma » de Ekan, Ejo et Esho. Bien qu’aucune femme ne reçut l’ordination de sa main, Egi-ni passa vingt ans à ses côtés. Dogen lui témoigna le plus profond respect, de même qu’à plusieurs autres nonnes."
La raison pour laquelle le temple de la gendro et les centres zen français sont mixtes alors que ce n'est pas le cas au japon est qu'ils prennent modèle sur le Eiheiji tel qu'il a été pensé par Dogen au XIII éme siècle. Au dojo hier soir c'est une femme qui dirigeait et presque tous les moines que je connais sont mariés et ont des enfants. On est loin du christianisme.
J'ai beau avoir toujours été baigné dans cette mixité, je trouve que la proximité avec certaines femmes n'est pas si évidente, pas toujours facile à vivre. Je ne m'en plains pas pour autant.
J'ai du mal à croire que l'on puisse aller jusqu'au bout sans dommages collatéraux. Tu ne verrais aucun inconvénient à ce que ton mari aille jusqu'au bout avec une autre femme?
Je suis plutôt partisan d'une voie médiane : ni fuir ni... essayer d'être toujours à la bonne distance, mais ce n'est pas si facile.
Le bouddhisme n'est pas une religion, il n'y a pas un lien des hommes vers un être divin et force est de constater que bouddha est un homme et pas une femme, ça c'est une constante quelle que soit la religion ou "sagesse". Quel est dans le bouddhisme l'équivalent du moine au féminin, les nonnes c'est ça ? peuvent-elles se marier, doivent-elles suivre les mêmes règles que les moines ? si c'est c'est le cas, on peut parler de vraie mixité, sinon non.
SupprimerQuant au christianisme, chez les protestants, les pasteurs peuvent se marier et ils peuvent être des femmes.
Pour ma part, j'ai toujours évolué dans des environnements très majoritairement masculins et ça continue d'être le cas dans mon travail. Je trouve la mixité très enrichissante et je pense que j'aurais du mal à supporter de travailler avec une majorité de femmes.
Bien sûr que je verrais un inconvénient à ce que mon mari aille jusqu'au bout avec une autre femme, j'en serais très affectée. Mais si à un moment, homme comme femme, tu te poses cette question, cette éventualité d'aller jusqu'au bout, pour moi cela signifie qu'il a quelque chose qui te manque dans ton couple, quelque chose qui a changé, quelque chose qui fait que tu recherches une réponse quelque part...Enfin, c'est comme ça que moi je le perçois.
On peut difficilement dire que le bouddhisme dans sa forme dévotionnelle, avec ses rites et ses lieux sacrés (les stuppa) ne soit pas une religion et même dans le zen il faut avoir foi en zazen.
SupprimerBouddha signifie éveillé et le bouddha historique shakyamuni n'en est qu'un parmi d'autres. Ce n'est pas le premier et il n'est pas censé être le dernier. Rien n'interdit de penser que le prochain sera une femme (du moins si l'on reste dans la tradition dans laquelle je me situe, qui n'est pas celle du Dalaï lama, par exemple)
Bien sûr que les nonnes peuvent se marier. Au Japon, il y a plus de règles pour les nonnes que pour les moines mais pas en France, elles suivent exactement les même règles que les moines.
En y réfléchissant ajourd'hui je me disais que ce que je ressentais n’a rien à voir ni avec le monde du travail ni celui des études scolaires où la mixité ne m'a jamais posé problème au contraire. Je pense que ça tient à la méditation qui crée une relation très forte entre les pratiquants. Cela rend très vulnérable et c'est très déstabilisant.
Je n'ai pas le sentiment qu'il me manque quelque chose dans mon couple mais comme le dit barbara fredrickson, il n' y a aucune raison de réserver l""amour" qu'à son conjoint. L'amour ne dure pas mais il est infiniment renouvelable. La méditation rend disponible. Cette disponibilité m'inquiète un peu. Les personnes que j'ai rencontré cet été me manque. Ce qui ne m’empêche pas d'avoir toujours le sentiment d'être follement amoureux de ma femme. J'ai l'impression que la méditation réveil un peu mon côté cœur d'artichaut. Ce qui joue fatalement sur mon rapport à la musique d'où le lien que j'établissais avec ce disque.
Je suis un peu envieuse de ce qu'a l'air de t'apporter le bouddhisme...De mon côté, je suis issue d'une famille catholique pratiquante mais un évènement dans ma vie m'en a détourné, de ce jour, je suis tombée dans un vide spirituel abyssal...
SupprimerJe me rends compte que je n'avais pas compris ce que tu avais voulu dire avant sur cette "disponibilité".
Et cette disponibilité qui peut apparaître dans la méditation comme tu le décris, peut apparaître d'autre manière...
Je suis une fan inconditionnelle et non objective : https://youtu.be/f8GNxVHFHhw
Bon tout cela est très décousu, il ne reste plus qu'à constituer le patchwork
Et moi j'avoue être bien fan de Dogen que je suis en train de lire... il y a un très beau texte qui s'intitule :
Supprimer"Discourir du rêve au milieu du rêve"
« L’univers entier qui se dévoile comme la rosée est un rêve ! Ce rêve n’est autre que cent herbes réfléchissant le soleil et la lune. C’est précisément ce qui vous incite à douter, ce qui vous paraît pêle-mêle. »
ahahah je ne l'avais jamais entendu celle là (We are dreamers!) et pour cause elle est à paraitre en janvier 2016! Tu n'es pas en retard.
SupprimerJe suis toujours en retard et lente, mais là va comprendre... Tu as vu l'album sera accompagné d'une série de court métrage qui illustreront chaque morceau j'ai hâte de voir ça.
SupprimerMa découverte de ce soir :https://pwrbttm.bandcamp.com
Tu n'es pas prêt de t'ennuyer en écoutant ce duo...
Concernant Nicolas Godin, ce qui m'a fait changer d'avis c'est :
RépondreSupprimerhttp://www.franceculture.fr/emission-continent-musiques-fugue-et-variations-nicolas-godin-herouville-2015-09-18
hmm, j'ai écouté et je te répondrai :
Supprimer- il est sympathique;
- il en parle bien,
- mais au final je suis déçue, lui se fait plaisir mais il n'arrive pas à me le transmettre