Lundi : Jazz
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Vendredi : Pop music
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vendredi 1 avril 2016

Sylvie Courvoisier Trio (Courvoisier/Gress/Wollesen) - Novembre quartet - Live Report - Petit Faucheux - 31/03/16


          Contrairement à ce que la photo ci dessus pourrait laisser penser, il arrive que Sylvie Courvoisier utilise le clavier de son piano même s'il est vrai qu'elle joue régulièrement debout à trifouiller l'intérieur de celui-ci. C'était la deuxième fois que j'assistais à un concert de  Sylvie Courvoisier. Malgré la fatigue je n'aurais raté ça pour rien au monde.  Je me note ici quelques impressions en deux mots. J'essaierai de revenir sur ce live report plus tard.

          Le Novembre quartet en première partie, c'était vraiment très bien mais un peu compliqué pour moi surtout dans l'état de fatigue d'hier soir. J'ai dû bailler au moins dix fois et je me suis surpris plusieurs fois à ne pas écouter ce qui se passait sur scène. Il faut dire que le quartet évoque "tantôt la créativité de Carla Bley, le cri d’Albert Ayler ou l’inventivité harmonique d’Ornette Coleman.". On n'est pas très loin non plus du Zorn zappeur avec ses virages à 180 degrés. Je suis allé plus d'une fois dans le décor mais c'était vraiment bien quand même.

          Étrangement je n'ai pas baillé une seule fois pendant le concert du Couvoisier Trio. Ils ont joué essentiellement des morceaux du dernier Tzadik Double Windsor de 2014. Pas de surprise, Sylvie Courvoisier est toujours aussi passionnante à écouter et à voir. Drew Gress m'a semblé très doux et sympathique. Je n'ai rien noté de particulier le concernant... Il est juste parfait dans tous les registres. C'est Kenny Wollesen qui m'a le plus étonné. Il faut dire qu'il joue sur presque tous mes disques préférés de la sphère Tzadik. A ma grande surprise, il a seulement un feeling exceptionnel. Dans les plus beaux moments, il ne jouait qu'avec ses mains sur le tom devant lui. Il n'a pas dix mille accessoires ni une batterie avec pleins de possibilités, néanmoins il rivalisait en créativité, sans esbroufe, avec Sylvie Courvoisier qui martyrisait son piano. Le concert était trop court, j'espère qu'elle reviendra encore à Tours.

Lien vers un morceau de Double Windsor (2014)

Lien vers un morceau de Novembre quartet (2015)

vendredi 21 novembre 2014

Bill Frisell au D'Jazz Nevers Festival 2014

Lien CultureBox

Bill Frisell – guitar
Greg Leisz – guitar and pedal steel
Tony Scherr – bass
Kenny Wollesen – drums 

Jazz, pop rock, 14 novembre 2014

vendredi 29 août 2014

John Zorn - The Testament of Solomon

Sans prétendre avoir fait le tour des disques sortis en août, voici, de toute évidence, "mon précieux"...

Toujours pareil, toujours différent, toujours aussi subtil mais moins répétitif et peut-être plus puissant que les 3 précédents disques dans la même série inaugurée par le sublime Gnostic Préludes. De toute évidence c'est celui qui sonne le plus "jewish" Séfarade, la présentation fait d'ailleurs référence au Book of Angels. Doux et puissant, sensuel et sauvage, lyrique, ce nouvel épisode est à placer en haut de la pile. Pour l'instant c'est mon zorn préféré de 2014 mais il n'a pas dit son dernier mot et les prochains s'annoncent aussi flamboyant.

Carol Emanuel: Harp
Bill Frisell: Guitar
Kenny Wollesen: Vibes

Lien Grooveshark

Musique contemporaine, musique Séfarades from New York, Tzadik, Archival Series, Mystic Series, Gnostic Trio Series, 19 août 2014.


lundi 22 avril 2013

The Mysteries - John Zorn

Si Gnostic preludes était surprenant en cela qu'il explorait une nouvelle voie inédite chez Zorn... The Mysteries s’annonçait nécessairement moins surprenant puisqu'il en constitue une suite. Pourtant dès la première écoute le jeu de Bill Frisell semble différent... plus électrique et moins chatoyant mais presque plus riche ou du moins, moins monolithique comme s'il était vraiment contemporain de Silent Comedy du même Frisell. Le jeu de Kenny Wollesen semble aussi différent et se rapproche davantage de l'exotica de O'o sans le côté surf de M. Ribot. En revanche mon oreille n'est pas assez fine pour sentir un différence chez Carol Emmanuel à moins de fantasmer sur une plus grande ressemblance avec le Belle de Nature que j'ai encore écouté aujourd'hui. J'aimais vraiment beaucoup The Gnostic Preludes pour le côté répétitif à la manière de S. Reich/ T. Riley. Ce côté me semble aussi moins perceptible sur The Mysteries. Ce qui me surprend le plus ce sont les petits bruits qui évoquent la musique électronique notamment au début de Ode to the The Cathars qui est vraiment fabuleux. Il dégage une fraicheur surprenante. Moins répétitif, plus varié que the Gnostic P. il est certainement encore plus facile d'écoute. A la cinquième écoute depuis hier, il me semble presque meilleur, mais il est encore trop tôt... Quand je l'aurais autant écouté que The Gnostic P. je pourrais peut-être alors tenter de comparer les deux œuvres. De toute évidence c'est la veine que je préfère chez Zorn.

Musique contemporaine from New York, Tzadik, Archival Series, Mystic Series,  Mars 2013.

Carol Emanuel: Harp
Bill Frisell: Guitar
Kenny Wollesen: Vibes, Bells 


Lien Grooveshark