Faisons un pas de plus du côté obscur avec Margaret Chardiet qui ne respire pas vraiment la grande forme. La séquence "régurgitation" sur "Primitive Struggle" vaut le détour. On y sent le vécu lié à un séjour en soins intensifs dans un hôpital. Il y a beaucoup moins de mou (de veau) que dans le précédent, on ne s'en plaindra pas.
Lien Spoty
Dark ambient, Death industrial harsh noise chez Sacred Bones Records from NY, 14 octobre 2014
Il était très bien le précédent !
RépondreSupprimerJe n'avais pas accroché au précédent que je n'avais d'ailleurs pas écouté en entier. A tort puisque le dernier morceau (bonus track de 27 minutes) est de loin celui que je préfère.
SupprimerCelui-ci m'a coupé le souffle dès les premières secondes et ne m'a pas lâché. Je préfère mille fois celui-ci qui a l'avantage d'être crédible en totalité dans le registre "disque de malade".
Après écoute (et chronique dans la foulée) je trouve qu'ils se valent et surtout je sens pas vraiment de rupture entre les deux... le premier était légèrement plus chaotique et théâtralisé par moments, plus aventureux aussi, le second plus rigoureux et homogène mais peut-être un poil trop cadré à mon goût, sinon il m'aurait dans doute plus embarqué aussi que le premier. Deux grands disques.
RépondreSupprimerBien ? Pas bien ? en tout cas c'est une vraie mise à nue qui nous est proposée, et on se laisse entraîner dans ce travail de résilience en se demandant comment ça va se terminer.
RépondreSupprimerDonc, quand j'écoute cela, je n'écoute pas de la musique, je suis un chemin sans prendre de raccourcis et je remonte la pente avec soulagement sur le dernier morceau Bestial Burden... Margaret Chardiet arrive à la perfection à nous faire vivre son expérience traumatique sans cacophonie, ni bruit agressif, c'est ça que je trouve le plus étonnant, aucune agression pour les oreilles...
Un album sincère et crédible comme tu l'as écrit...