Victoire totale... mmh je ne dirais pas ça concernant ma prestation sur le forum "bouddhiste" mais j'ai parlé suffisamment fort pour me faire exclure. J'ai bien rigolé... as a punk!
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Punk, post punk, 22 février 2016
Collapsologie musicale ou Comment tout peut joyeusement s’effondrer en musique.
oui mais parce qu'un punk n'est jamais qu'un individu qui tente de rester fidèle à l'adolescent qu'il n'a jamais cessé d'être.
RépondreSupprimerCe qui me différencie d'un punk lambda c'est que je suis prêt à reconnaitre l'autorité d'un maître quand j'en rencontre un.
Par contre les gens qui décompensent sur des forums et s'illusionnent sur leur pratique... (eh bien, ils n’apprécient pas trop qu'on leur fasse remarquer)
C'est quoi cette histoire de forum bouddhiste ?
RépondreSupprimerBien apprécié cet EP aussi, une chronique est d'ailleurs en attente de mon côté.
Difficile de résumer en deux mots cette histoire.
RépondreSupprimerUn moment de faiblesse je me suis inscrit sur deux forums à cause d'un type, un peu comme rabbit, qui donnait l'impression de s'y connaitre. J'ai voulu voir de plus prêt. Mais à la différence de rabbit... pfiou... que du vent, de l'arrogance, des préjugés et beaucoup d'ignorance. Comme de mon côté je voulais tester mes connaissances, j'en ai profité. Seulement là, il n'est pas question de musique, c'est toute leur vie. Comme il ne supportait plus mes objections (avec la référence des pages des bouquins que j'ai lu) ils ont finis par demander à ce que l'on désactive leurs comptes.
Pour rigoler j'ai dit : "je ne vois pas d'inconvénient à ce que l'on désactive mon compte également" Et mon compte a été désactivé aussi sec ainsi qu'une partie du forum où j'ai fait mes objections les plus virulentes.
Je terminais par
qu'il valait mieux ne pas être bouddhiste qu'être un bouddhiste intégriste
et que je m'en foutais de ne pas être bouddhiste du moment que je pratique le bouddhisme (précepte, méditation, relation avec un sangha -communauté- et un maitre , et étude des texte)
Il faut dire que l’odieux personnage médisait en permanence de ma communauté, de ma tradition, de ma pratique (le zen soto) par opposition à la sienne (le zen rinzaï) et l'autre (le Dzogchen -bouddhisme tibétain-)
ça reste une vulgaire querelle de clocher... c'est pourquoi moi ça me faisait rire mais pas mes interlocuteurs.
Arf, effectivement, on tombe vite sur ce genre de querelles de clochers sur le net. Un des travers de cet espace virtuel où les malentendus peuvent être générés, sans compter que les "mauvaises intentions" s'expriment plus ouvertement lorsque le regard de l'autre n'a pas à être supporté (ce qui est plutôt rassurant sur la capacité de l'humain à faire preuve d'empathie, cela dit).
RépondreSupprimerJe ne pense pas qu'ils avaient de mauvaises intentions. Ils étaient de bonne foi et je me suis permis de leur parler à cœur ouvert.
RépondreSupprimerLe problème des voies spirituelles c'est que tu as très vite fait de croire que tu es au dessus du troupeau.
C'est comme si toi, tu t'illusionnais sur les articles que tu écrivais (genre swqw). Tu sais très bien ce qu'ils valent et le fait d'être lu par un petit nombre d'aficionados (dont je fais partie) te suffit.
Et puis pour toi, l'important, ce sont les artistes dont tu parles. Tu ne prêches pas pour ton salut personnel.
Oui, je ne trouvais pas d'autres termes pour "mauvaises intentions", d'où les guillemets. Ce que je voulais exprimer était plus nuancé, tout en voulant préciser que l'absence d'empathie se manifestait davantage lorsque l'autre n'est pas présent physiquement.
RépondreSupprimerDommage que ces personnes de bonne foi et intéressantes de prime abord n'aient pas pu te permettre de t'associer à leurs univers culturels. J'ai parfois le sentiment de tourner en rond sur le net, à fréquenter les mêmes personnes. Je me dis qu'il faudrait que je prenne des risques, m'oriente vers d'autres "réseaux de socialisation virtuels" autour de centres d'intérêts légèrement différents (en m'inspirant notamment des courants musicaux auxquels je m'ouvre en ce moment, comme le néoclassique).
Je ne m'intéresse pas suffisamment aux différentes formes de spiritualité pour évaluer leur incidence sur un éventuel sentiment hautain. Il me semble que l'on peut développer pareille attitude par bien des biais.
j'y ai rencontré aussi des personnes sympas mais je me suis focalisé sur ceux avec qui j'étais en désaccord profond.
RépondreSupprimerC'est sympa de pouvoir échanger sur un sujet qui nous passionne mais il faut aussi savoir lâcher les écrans. Je ne souhaite pas passer ma vie sur des forums. Là je crois que j'ai eu ma dose.
On est quand même plusieurs sur le CDB a être intéressé par le néo-classique. N'hésite pas à en proposer là-bas.
Ce n'est pas tant le côté hautain qui me dérange mais le fait de s'y croire, de se prendre au sérieux comme si les mecs étaient des saints.
Quand j'ai débarqué sur le forum, j'ai cherché à demontrer au mec que non seulement il ne comprenait pas le koan dont il parlait mais en plus qu'il n'avait pas compris ce qu'est un koan (alors qu'il médite dessus depuis 40 ans.)
Je ne pouvais pas être plus hautain sauf que moi je déconnais. Il en est tout de suite venu aux insultes comme si je l'avais giflé.
Quand j'ai débarqué sur le forum d'IRM j'ai commencé par traiter tout le monde de connards... sauf que vous, vous l'avez très bien pris.
Je ne dis pas que ma méthode est la meilleure pour se faire des amis mais au moins tu sais d'emblée à qui t'as à faire.
Exactement, je te rejoins sur la nécessité de lâcher les écrans.
RépondreSupprimerCa reste quand même une bonne alternative quand, dans la réalité, les personnes que l'on côtoie ne sont pas sensibles aux mêmes passions que nous (mes amis proches, mes collègues, et les membres de ma famille ne s'intéressent pas aux mêmes musiques ou livres que moi, à part ma moitié pour une partie de mes centres d'intérêt...).
J'ai toujours du mal à utiliser le CDB, la faute à son interface. Mais je vais y venir, il y a sans doute de belles découvertes à y faire, en effet.
Je ne sais pas effectivement si la bonne solution en débarquant dans un espace est d'y insulter tout le monde. Ca t'a sans doute permis de gagner du temps et de te marrer un bon coup, aussi. Ca aurait peut-être pu être à double tranchant cela dit (bon, l'enjeu n'était pas dramatique non plus).
Sinon, sur le koan et la spiritualité bouddhiste, partant à Bali dans quelques mois, ce sont des questions auxquelles j'aimerais me confronter afin de vivre au mieux ce voyage. Tu aurais des liens/des conseils pour appréhender ces questions ?
"90% de 240 million habitons d’Indonésie sont musulmans. Mais notre petit ile, Bali, fait l'exception. 80% des balinais pratiquent « l'agama hindou dharma » ou l’hindouisme. Cet hindouisme est bien particulier à Bali. A Bali il intègre des éléments animistes, du culte des ancêtres, et bouddhiques. Les fidèles croient que les divinités visitent le monde des hommes lors de cérémonies comme l’ODALAN ou offrandes, musique et danses sont omniprésentes."
SupprimerQuand je parlais de querelle de clochers je simplifiais à l'extrême. Il existe beaucoup de formes différentes de bouddhisme comme pour le christianisme (protestant, orthodoxes, catholique, évangéliste, témoin de jehovah...)
Je ne connais pas Bali... mais visiblement, ils ne méditent pas sur des koans. Les koans c'est à l'origine en chine et ensuite au japon.
En revanche, il doit y avoir des "sages" à Bali... Essaye d'en rencontrer un.
Je te remercie de m'avoir aidé a débriefè ma mésaventure. J'ai également mes torts dans cette histoire. Le truc c'est quand tu lis quelqu'un qui dit n'importe quoi c'est très difficile de résister à la tentation de lui expliquer tout en sachant que je ne suis pas certain d'avoir raison... d'où la curiosité. Mais pour expliquer à quelqu'un qu'il se trompe, il faut faire preuve de tact et de patience. Et c'est bien là, où je suis en tort. Je le sais et il va falloir que je travaille là-dessus.
Effectivement, pas facile de faire comprendre à quelqu'un qu'il se trompe... encore faut-il être certain qu'il se trompe. Un certain manque de confiance en moi (auprès de certains interlocuteurs en tout cas) fait que j'ai du mal à considérer cette hypothèse d'emblée, et que je reste souvent sur mes gardes en me disant "hum, et si c'est moi qui ne voyait pas toute une partie du problème, d'où le fait que je considère qu'il dise n'importe quoi".
RépondreSupprimerEn tout cas, je découvre ce que sont les Koan, et le Satori. Je fouillerai ces données là plus largement à l'approche de ce voyage. Et oui, si je peux rencontrer un "sage", je ne manquerai pas l'occasion, mais la barrière de la langue risque d'être un frein.
Oui d'où, l’intérêt de confronter nos points de vue. L'autre a toujours la possibilité de t'expliquer en quoi tu te trompes et de fait j'ai beaucoup appris de cet échange. Si tu as l'occasion jettes un œil, à l'art d'avoir toujours raison de Schopenhauer... Il dit bien qu'on ne sait jamais qui a raison dans une dispute philosophique et il est toujours possible que ce soit l'autre.
RépondreSupprimerNe serait-ce qu'échanger un regard avec un sage hindoue, être dans la proximité, ça peut-être une expérience forte.
A vrai dire je pensais à L'homme Qui Voulait Être Heureux de Laurent Gounelle qu'un ami m'a passé mais j'ai trouvé le livre vraiment faible... Je pense que l'auteur n'a jamais rencontré de sage à Bali (ni ailleurs). Il y a néanmoins une ou deux idées intéressantes dans ce livre de développement personnel que je ne te conseille pas de lire.
RépondreSupprimerSi je devais te conseiller un livre qui porte sur les koans se serait
Jacques Brosse - Les Maîtres zen
j'en parle là :
http://mujoseppo.blogspot.fr/2015/03/jacques-brosse-les-maitres-zen.html