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reductionist electronic sound art Chez Richard Chartier from LA, 15 septembre 2014
Collapsologie musicale ou Comment tout peut joyeusement s’effondrer en musique.
mardi 23 septembre 2014
Pinkcourtesyphone - Description of Problem
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reductionist electronic sound art Chez Richard Chartier from LA, 15 septembre 2014
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a noter la presence fantomatique...d'Amanda Lear, Kid Congo anonnant les paroles du tube gluant 70s eponyme sur iamaphotograph. La version est nettement moins dansante ceci dit :)
RépondreSupprimerMerci pour cette précision.
SupprimerDis moi, toi à qui je dois ces deux dernières références dont je suis totalement fan, et qui a des playlists particulièrement copieuses (j'ai beaucoup aimé Niladri Kumar, dommage qu'il date de mars), comment tu répondrais à quelqu'un (pour qui j'éprouve la plus grande sympathie) à la question de savoir s'il est possible de digérer convenablement 1500 disques (par mois ou par année peu importe)... Il y avait comme un doute dans sa question...
il n'y a évidemment aucune réponse satisfaisante, de la même façon qu'un croyant ramera en vain pour te prouver l'existence d'un etre superieur planqué dans les nuages ^^
SupprimerCa me fait penser à cette sequence de Dj Hell dans un reportage sur Arte il y a perpete (quand international gigolo etait à la mode) , c'était bien avant bandcamp/spotify et probablement itunes, il prenait la pile monstrueuse des nouveautés, collait l'aiguille sur le sillon de chaque...et en evacuait 95% en moins de 5 ou 10 secondes par disque. :)
Bref, l'écoute c'est comme le reste, ça s'apprend sur le tas. Et une fois que le cerveau a cartographié suffisamment de choses, il est rarement necessaire de se taper 50 écoutes pour profiter à plein d'une musique, sauf à être monstrueusement originale, ce qui est plutot rare ^^
Ca me prend un peu plus longtemps que le DJ en question pour evaluer, mais assez souvent moins d'une minute quand meme pour le gros du tri poubelle. Ensuite il y a des choses séduisantes au premier abord que je vais coller en playlist du mois mais qui ne necessitent clairement pas 10 écoutes pour en faire le tour il me semble. c'est pas forcement un drame non plus, je suis pas tout seul sur terre à écouter de la musique, chacun a sa chance de nos jours ^^
On monte comme ça en strates et en qualité, et il ne reste finalement plus grand monde en haut de la pyramide dans la categorie "intemporels" (ceux que tu peux réécouter 20 ans plus tard et toujours trouver baleses) je suis meme pas sur d'avoir besoin de tous mes doigts pour les compter... C'est injuste et tout le toutim, m'enfin si tout le monde produisait de l'or en barres, ça se saurait.
Quant au debat à 2 balles quantité vs qualité, qu'on a "dévalué" la musique en generalisant l'acces/permettant à tout le monde d'en publier, c'est plutot le probleme de ceux qui n'ont pas le temps ou pire, pas la moindre envie de faire le moindre effort pour etablir leur propre cartographie (j'ai failli dire developper leur imaginaire, ca sonne un peu pretentieux mais il y a evidemment de ça). S'ils ont d'autres priorités dans la vie no problemo il leur sera beaucoup pardonné comme dirait l'autre mais qu'ils viennent pas nous dire que la musique en a souffert, c'est tout le contraire, c'est le bonheur d'etre noyé dans un ocean de sons, faut juste éviter de nager trop pres des sorties d'egouts mais c'est comme le vélo, ça s'apprend assez vite une fois qu'on est lancé :)
Dernière question, après je te laisse tranquille, promis!
SupprimerTu n'as jamais eu envie d'écrire des chroniques?
Sans vouloir influencer ta réponse... je me pose la question de savoir, en bon nominaliste, si une pensée non verbale n'est pas plus riche qu'une pensée verbale et discursive forcément réductrice et imparfaite.
Jusqu'à maintenant j'ai toujours pensé qu'une bonne chronique ne pouvait qu'enrichir nos expériences musicales... le corollaire étant qu'une mauvaise chronique est susceptible d'être toxique... suffit de lire les commentaires de certaines chroniques pour s'en convaincre.
J'en arrive à la conclusion que c'est l'écoute d'une plus grande quantité de disque qui est susceptible d'enrichir nos expériences plutôt qu'une approche discursive.
C'est probablement trivial comme conclusion
Plus on te raconte de blagues carambar plus tu rigoles (parfois)... mais si toi tu ne rigoles pas ça va pas être facile d'enrichir ton expérience des blagues carambar.sachant qu'elles ne sont pas forcément toutes à tomber par terre. Il suffit parfois d'être de bonne humeur et en bonne compagnie (essaye avec la plus belle femme du monde - Il vaut mieux que ce soit elle qui raconte -)
Kit de démarrage et après on oublie... ça me va comme réponse. Merci!
Supprimerbon je dis ça, c'est un peu rude, qui sait, j'en serai peut etre encore à New Order/Depeche Mode (rien de honteux, mais bon...) si je n'avais pas croisé il y a 27 ans un fanzine à la couverture etrange en kiosque Relais à la gare de l'est (une merveilleuse mais courte anomalie spatio-temporelle) du nom d'Out Of Nowhere, qui parlait de trucs totalement inconnus pour moi à ce moment là avec des noms qui me semblaient quasi imprononcables (Einstürzende Neubauten ? Sprung aus Den Wolken ? kesaco ? ^^ ). A partir de là, j'ai compris que j'avais un sacré retard à rattraper, et j'ai mis le turbo :)
SupprimerPour ma part j'ai fréquenté des musiciens qui avaient des bibliothèques discothèques bien remplies... et qui étaient des encyclopédies vivantes... jamais trop lu côté musique.
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