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jeudi 16 janvier 2014

LVTHN - Black Lake (In four movements​)

Vous ne risquez pas de rencontrer de jolies filles à côté de ce lac. Si, d'aventure, vous en rencontrez, méfiez-vous, surtout si elles ont des chaussures pointues. Vous l'aurez compris, c'est la bande son idéale pour lire l'épouvanteur.

Le premier mouvement commence bien, lentement certes, mais ne vous inquiétez pas le pire est à venir. L'ambiance n'est pas à la fête. Le morceau peut sembler long à la première écoute, la fin est même un peu pénible, les fantômes manquent parfois un peu de conversation.

Le deuxième est vraiment trop court, j'aurais bien aimé qu'il dure une heure et demie... Juste le bruit de petites vagues, les oiseaux, et la tempête qui semble encore loin.

Le troisiéme est parfait... le son des cloches qui évoque celui d'un enterrement... puis le bruit d'esprits tourmentés, le chant de quelques moines gnostiques (forcément hérétiques), le son menaçant d'un danger qui approche... et votre imagination limitée qui n'arrive pas à envisager le pire... Et pourtant rien... Tout va bien.

Il vous faudra attendre le quatrième mouvement pour que les hostilités commencent. La peur augmente doucement même si le rythme est déjà beaucoup plus rapide. Vos ennemis sont beaucoup plus nombreux que vous ne pensiez et surtout mieux équipés. Votre château que vous pensiez imprenable ne résistera pas longtemps. La petite musique en arrière plan mélangée au harsh des machines de guerre donne un petit côté irréel... Les premiers cris se font entendre, inhumains forcément.  et puis... et puis?

Haunted Dark ambient,  Noise, 7 janvier 2014. From Ecosse.



et puis plus rien.





13 commentaires:

  1. Comment ça plus rien ?

    Bon, encore un truc que je ne vais pas pouvoir écouter au bureau, sinon je me fais jeter. J'essaie de caser ça plus tard, chez moi.

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  2. Je cherchais le mot de la fin... histoire de faire une petite pause de blog... histoire de prendre un peu de recul. Si je vais voir Accidens au Petit Faucheux, le 16, il n'y aura peut-être pas de pause... Qui vivra verra.

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  3. J'aurais préféré un truc un peu plus joyeux. J'ai cherché. Je n'ai pas trouvé.

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  4. J'étais étonné de ne pas voir passer de post depuis 2 jours, pas du tout ton rythme ça. Besoin d'une pause ? Je connais ça, je m'éloigne du net régulièrement quand je sens venir l'overdose.

    Mais je ne m'explique pas comment tu as posté cet article le 16 janvier 2014.

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    1. Tu fais bien.

      Pour les articles publiés en avance, je me devais d'être réactif suite à des micro-polémiques que j'ai lancées ailleurs (surtout vu le nombre de personnes qui venaient de là-bas)... Même si tout ceci m'amuse beaucoup, je n'ai pas non plus trop de temps à perdre.

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  5. Très prenant en effet. Cependant, la tension était tellement bien installée que je m'attendais à un final beaucoup plus explosif.

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    1. J'entends le fan de GY!BE, habitué aux lentes montées d'adrénaline jusqu'au final explosif. J'aime beaucoup aussi GY!BE. Là, justement je trouve la fin insidieuse sournoise comme un poison qui tue sans faire de bruit.

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  6. Prends le temps qu'il faut, en espérant que la pause ne soit pas trop longue. Ton blog m'est précieux dans le sens où il permet un bon filtre de tout ce qui passe sur Bandcamp.

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    1. Méfie toi quand même un peu de Bandcamp, c'est légèrement addictif... comme les blogs, les forums...

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    2. J'ai conscience de ce caractère addictif. Et je crois que j'ai plus à craindre des blogs que de Bandcamp, de ce côté-là...
      Fausse joie en voyant, dans le blogroll, un nouvel article par ici. Mais non, c'est cet article qui existe depuis quelques jours et qui est pourtant daté du 16 janvier. Tu penses arrêter définitivement l'aventure ?

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    3. Non, j'ai ma place pour ce soir... Il y aura donc un live report dans la journée de demain.
      J'arrête seulement de planifier à l'avance. Je vais essayer d'être plus sélectif.

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    4. Bonne nouvelle alors. Et bon concert !

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